Le délégué général à la sûreté nationale a ouvertement taclé le ministre des Travaux Publics, après son voyage à Mutengene dans la région du Sud-Ouest

La vidéo de Martin Mbarga Nguele offusquée de l’état de la route Ydé-Mutengene fait le tour des réseaux sociaux. Les commentaires fusent de partout. La plupart se demandent comment un baron du régime actuel peut sacrifier ainsi un membre du gouvernement. Au cours d’une rencontre des élites du département du Nyong Esso dans le cadre du comité de développement le dernier week-end du mois d’Octobre, le patron de la police a fait preuvre d’une certaine sensibilité à l’égard des colères des populations. Mbarga NGUELE raconte l’une de ses expériences cauchemardesques de voyage « J’ai été à Mutengene, au Sud-Ouest, pour la sortie du nouveau contingent de policiers. Entre Yaoundé et Mutengene, cela a été un calvaire pour circuler. Je n’avais jamais vécu cette situation auparavant. »
Martin Mbarga Nguele ne comprend pas pourquoi la situation sur le terrain est si difficile, alors que le président Paul Biya a pris les dispositions nécessaires pour que le pays soit dans un état irréprochable. « Le président a donné des instructions et il y a des membres du gouvernement en place. Que faisons-nous pour le développement de notre pays ? » a-t-il affirmé.

Difficile d’expliquer le décalage entre les instructions et la réalité sur le terrain. Le patron de la police pour montrer que les membres du gouvernement ont des orientations claires dit ceci : « Dès qu’il met en place un gouvernement, dans les 48 h qui suivent, il (le président de la République) réunit un conseil de ministre au Palais de l’unité pour rappeler les orientations qu’il entend donner aux membres du gouvernement nouvellement mis en place afin qu’il puisse exécuter les directives en vigueur qu’il a déjà donné ».
Les propos sont assez clairs : le patron de la police semble accuser le gouvernement en place de ne pas travailler pour le développement des populations locales. Les conséquences directes sont irréversibles. Pour le cas d’espèces on peut citer : Des milliers de vies sont mises en danger sur ces axes routiers, accidents et pannes sont légion, des pertes en vies humaines, traumatismes, retards, dégradation significative de la qualité de vie et une perte de confiance de la population envers les institutions.
Leave a comment