Fil conducteur du colloque sur les conflits intercommunautaires et la promotion du vivre ensemble organise par la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.
L’évènement se tient durant deux jours dans la ville de Yaoundé. La réunion regroupe les experts en gestion de conflits, des universitaires, des représentants d’organisations internationales et des membres de la société civile et les responsables étatiques. Ses assises visent à formuler des recommandations concrètes afin de prévenir et gérer ces conflits.
L’objectif à terme selon le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, Peter Mafany Musonge, ancien Premier ministre est de conscientiser la population sur la gravité de ces conflits qui menacent la paix, l’unité nationale et la cohésion sociale au Cameroun.
Attaquée sur plusieurs fronts, cette rencontre arrive à point nommé au Cameroun. Le regain des conflits intercommunautaires et la montée en puissance du clanisme font du pays un volcan endormi. Le dernier conflit enregistré est celui entre Arabes et Mousgoums en août 2024. Des affrontements entre éleveurs arabes choas et pêcheurs mousgoums avait fait au moins 67 morts et des centaines de blessés en raison des tensions ancestrales autour des ressources halieutiques et agricoles amplifiées par le phénomène de réchauffement climatique. Le colloque du 26 au 27 Septembre 2024 ne voudrais plus voir ça.
Selon Ancien Premier ministre Peter Mafany Musonge, ce colloque a pour mission de « sensibiliser la communauté nationale sur la gravité des conflits intercommunautaires qui, non maîtrisés, voire éradiqués, sont de nature à remettre en cause la paix, l’unité nationale et la cohésion sociale au Cameroun ». Les assisses de Yaoundé visent également à « faire des recommandations dans le but de prévenir, de gérer et d’éradiquer de tels conflits dans la société camerounaise »
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