Blick Bassy et ses compères sont passés au scanner durant la conférence de presse le 5 Février 2025 au Centre Culturel Ubuntu

Devant les professionnels des médias Blick Bassy et une partie de l’équipe de la commission mixte pluridisciplinaire franco-camerounaise ont expliqué leur méthodologie de leur travail. Laquelle a consister à libérer la parole, aller à la rencontre des témoins directs indirects, des objets, archives ( français/Camerounais), lieux, espaces, où il ya eu des massacres, et endroits de refuge pendant la période de 1945 à 1971. Au total quatre régions sur dix ont été sillonnées faute de moyens et de la qualité des infrastructures routiére . Côté profil des personnes ressources ,on note des acteurs directs et indirects du maquis, des témoins et autres tirailleurs. Malheureusement aucun profil de ceux qui combattaient l’UPC n’a été rencontré. Toujours au chapitre des regrets Blick Bassy aurait souhaiter qu’on organise «des rites funéraires » pour rendre hommage à ces héros , nationalistes qui ont combattu pour la lutte de l’indépendance du Cameroun afin de faciliter la Réparation des corps et des âmes via une forme de reconnexion.
En 2 ans la commission rencontré une centaine de personnes temoins directs et indirects, points focaux sur le terrain ont pour la plupart rendu facile à l’équipe dirigeante de mèner à bien ces recherches , «chaque temoins rencontré sur le terrain nous facilitait la rencontre avec d’autres temoins» précise Blick Bassy , il va plus loin en disant , avoir quelqu’un qui connaissait l’histoire, le terrain , pouvoir confronter les témoins nous permettait de mieux comprendre les récits et déceler où se trouvait la vérité.
Difficile de savoir si la controverse autour de la présence de l’artiste au sein de cette commission s’est dissipée après cette rencontre avec les professionnels des médias. Néanmoins la présence de ce petit-fils de maquisards a faciliter certains accés dans la sanaga maritime où les traumatismes et autres séquelles physiques et morales laissées par ces luttes indépendantistes sont béantes.
Il est important de préciser que le rapport remis au deux chefs d’Etats portait sur le rôle et l’engagement de la France au Cameroun dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition entre 1945 et 1971, avant l’indépendance du Cameroun en 1960, les autorités françaises ont réprimé dans le sang les « maquis » de l’UPC (Union des populations du Cameroun), un parti nationaliste engagé dans la lutte armée.
Le document de 1100 pages contient quelques pistes de solution pour réparer s’il est encore possible le tort commis.
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