Près de 188 églises illégales fermées dans l’arrondissement de Yaoundé IV.
Le ministre de l’Administration territoriale est finalement passé des paroles aux actes. En décembre 2024, lors de la conférence semestrielle des gouverneurs de régions, Paul Atanga Nji avait promis de fermer les églises de réveil qui peinent à se conformer à la loi de la République. Il avait, de manière générale, annoncé des mesures répressives contre « ceux qui ont pour sport favori de défier l’autorité ». C’est désormais chose faite. À Yaoundé, la chasse aux églises de réveil a commencé.
Elvis Akondi, le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé IV, a procédé à la fermeture de 188 églises illégales sur les 615 en activité dans son unité administrative. L’autorité administrative a révélé à la radio publique que cette opération, qui a débuté il y a une semaine, fait suite aux instructions du ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, visant à fermer les lieux de culte illégaux.
À ce jour, on dénombre 48 congrégations religieuses ayant reçu une autorisation du président de la République. L’opération du Minat soulève une vive désapprobation au sein des églises incriminées. Le gouvernement fonde son action sur les graves accusations et la longue liste des dénonciations portées par des millions de citoyens. Des dénonciations parmi lesquelles figurent les nuisances sonores, la spoliation des biens, l’escroquerie et la dislocation des familles causées par les manœuvres des faux hommes et femmes « de Dieu ». Ces citoyens appellent le gouvernement à passer des menaces à la fermeture définitive de ces maisons, qui seraient plutôt « au service du diable »
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