
À quelques jours du scrutin présidentiel, Serge Espoir Matomba, candidat du PURS (Peuple Uni pour la Rénovation Sociale), intensifie sa campagne autour d’un message fort : « Pour un Cameroun souverain, éduqué et fier de son identité ». Ce slogan résume l’ambition d’un homme de 46 ans, déterminé à incarner le renouveau politique et social du pays.
Déjà présent lors de la présidentielle de 2018, Matomba revient avec un projet de société articulé autour de cinq piliers : la souveraineté nationale, la justice sociale, la refondation de l’État, l’affirmation de l’identité camerounaise et la valorisation de sa diversité. Pour symboliser cette vision, le candidat a choisi le poing levé comme emblème de sa campagne — une image forte, synonyme de liberté et de résistance.

Une « pilule à trois doses » pour libérer le Cameroun
Dans ses discours, Serge Espoir Matomba évoque une « pilule à trois doses » pour sortir le pays de ce qu’il qualifie de captivité : l’identité, l’unité et la souveraineté. Ces trois axes constituent le cœur de son programme, qu’il présente comme une réponse aux défis structurels du Cameroun.https://youtu.be/ZIpdOFPPxSU
Parmi ses propositions phares figure la sortie du franc CFA, qu’il considère comme un frein à l’indépendance économique du pays. « L’heure est venue pour le Cameroun de tourner définitivement la page du franc CFA », affirme-t-il avec conviction lors de ses meetings.

Une campagne portée par le bulletin rouge
Le PURS mise sur une campagne de terrain, axée sur la proximité avec les citoyens et la clarté du message. Le bulletin rouge, symbole du parti, est présenté comme le choix du changement radical. Matomba et ses équipes multiplient les rencontres, les échanges directs et les actions de sensibilisation, convaincus que 2025 sera l’année du basculement.
Si les défis restent nombreux, le candidat du PURS se montre confiant. Pour lui, le Cameroun est prêt à écrire une nouvelle page de son histoire — une page où la souveraineté, l’éducation et la fierté nationale ne seront plus des idéaux, mais des réalités concrètes.
Leave a comment