
À Garoua, une enseignante a perdu la vie après avoir été atteinte par une balle. Il s’agit de la toute première victime des tensions post-électorales dans la capitale régionale du Nord du Cameroun. D’une seule voix, la presse écrite camerounaise lui rend hommage.
La première victime a été signalée à Garoua, où les manifestations ont dégénéré. Selon nos informations, une jeune femme identifiée sous le nom de Zouhaira a été tuée par balle.
D’après les témoignages recueillis sur place et les proches de la victime, Zouhaira aurait été mortellement touchée par un tir provenant d’un civil, et non des forces de sécurité, lors des affrontements avec des manifestants descendus dans la rue pour célébrer la prétendue victoire d’Issa Tchiroma Bakary à l’élection présidentielle du 12 octobre.
Cet incident marque la première victime confirmée dans les troubles qui secouent actuellement plusieurs régions du Cameroun, dans un climat de fortes tensions autour des résultats encore non proclamés. Des vidéos diffusées en ligne montrent un important déploiement policier, ainsi que l’utilisation de munitions réelles et de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
De nombreux appels sont lancés pour réclamer le calme, la retenue et l’ouverture d’une enquête indépendante sur les circonstances de ce drame.
Leave a comment
