Le gouvernement ordonne leurs installations pour lutter contre les actes indécents et illégaux

C’est un véritable tsunami politico administratif que vit la Guinée Equatorial depuis la survenue de l’affaire Baltasar. La diffusion des vidéos compromettantes éclaboussant certaines personnalités d’establishment fait bouger la toile. Les sextapes du golden boy equato-guinéen Baltasar Ebang Engonga alimentent les conversations partout en Afrique. http://www.focusmediaafrique.com/affaire-baltasar-la-presidence-de-la-guinee-equatoriale-se-larve-les-mains/
Au regard de l’ampleur que prend cette affaire le gouvernement a d’abord pris des mesures drastiques à l’endroit des mises en cause. Cette décision a été suivie par l’installation des caméras de surveillance dans les bureaux de l’administration Equato-guinéenne. L’objectif selon la Présidence de la République équato-guinéenne est de « lutter contre les actes indécents et illégaux ».
En effet, Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de la Guinée-Equatoriale a pris cette décision après la découverte de vidéos à caractère sexuel devenus virales sur les réseaux sociaux.
Selon le gouvernement équato-guinéen, ces images dénigrent l’image du pays.
« Et pour corriger ce mauvais comportement de certains fonctionnaires de l’administration publique et judiciaire de Guinée équatoriale, le vice-président de la République, préoccupé par cette situation, a convoqué d’urgence le président de la Cour suprême de justice, procureur général de la République, et plusieurs membres du gouvernement dirigé par le Premier ministre, à adopter des stratégies qui mettent fin à ce type de comportement et ainsi proposer des mesures préventives », indique le communiqué du Service Presse e.
Face au scandale qui secoue le pays, le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a ordonné la suspension de l’emploi des fonctionnaires qui apparaissent dans les vidéos personnelles qui circulent sur les réseaux. En plus, il a été décidé le renforcement de la sécurité, dans tous les bureaux en plus de l’installation de caméras de surveillance dans les bureaux judiciaires et ministériels. Seulement aucune information ne filtre sur les responsables de gestion desdites caméras.
C’est décidé des caméras de surveillance seront installées à l’intérieur des bureaux des fonctionnaires de la république. L’éthique et déontologie professionnelle doivent guider les faits et gestes des agents de l’Etat.
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