L’autorité administrative reste formelle on n’a jamais tué 40 taximen comme annoncé et largement répandu çà et là.

Une série d’assassinats ciblant les taximen de Yaoundé, la capitale du Cameroun, suscite une vive inquiétude au sein de la population et des autorités. Ces derniers jours, plusieurs conducteurs de taxis ont été retrouvés morts dans des circonstances troublantes, laissant planer le spectre de crimes rituels à l’approche des élections. Une conférence de presse annoncée par le SYNESTER a été reportée à une date ultérieure. Dans un entretien exclusif accordé à  Focus media Afrique le jeudi, 31 Octobre 2024, Jean Collins NDEFFOSOKENG s’étonnait sur la guerre des chiffres entre les syndicats et la police. https://www.youtube.com/watch?v=4i-momByB2w
Cette vague de meurtres ciblant spécifiquement les conducteurs de « véhicules jaunes », comme on les appelle localement, a semé la panique parmi les professionnels du secteur. Beaucoup craignent désormais pour leur sécurité et celle de leurs collègues, dans une ville où le taxi représente un mode de transport essentiel pour de nombreux habitants.
Face à cette psychose, les autorités locales ont rapidement réagi. Les éléments du commissariat central numero 1 ont mis la main sur le nommé NOUMBIAP NZEALE chauffeur de taxi qui a fait une fugue et s’est réfugié chez un de ses amis. Pour le Emmanuel Mariel Djikdent « il est inadmissible que des cas de suicide , de mort naturel d’enlèvent simulé soient véhiculés comme des assassinat de taximen, il n’a pas une chasse aux taximen dans le Mfoundi, on n’a jamais tué 40 taximen à Yaoundé »
Cette série de crimes réels ou supposés jette une ombre sur la ville de Yaoundé et met en évidence les tensions sociales et politiques qui persistent dans le pays. Alors que le Cameroun se prépare pour de futures échéances électorales, la capacité des autorités à garantir la sécurité de tous les citoyens sera scrutée de près, tant par la population que par la communauté internationale.
L’affaire de l’assasinat des taximen s met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités camerounaises en matière de sécurité publique et de lutte contre la criminalité organisée. Elle souligne également la nécessité de sensibiliser la population aux dangers de ces pratiques et de renforcer les mesures de protection pour les groupes vulnérables, dont font partie les taximen