C’est dans une ambiance empreinte de fierté et de tradition que les populations de Bonjongo ont rendu un vibrant hommage à l’un des leurs, Ekema Emmanuel Likine, récemment nommé Directeur de la Communication et des Relations Publiques à l’Assemblée nationale du Cameroun. La cérémonie, organisée sur la place des fêtes de circonstance a réuni autorités traditionnelles, dignitaires politiques et membres de la communauté venus saluer le parcours exceptionnel de ce fils du terroir.
L’événement, placé sous le signe de la reconnaissance, visait à remercier le Très Honorable Cavaye Yeguié Djibril, Président de l’Assemblée nationale, pour avoir porté leur digne représentant à un poste stratégique au sein de l’institution parlementaire. Pour marquer l’importance de cette célébration, El Hadj Boukar Abdourahim, Directeur de Cabinet du Président de l’Assemblée nationale, a honoré de sa présence la cérémonie en tant que représentant personnel du Très Honorable Cavaye.
Un retour aux sources hautement symbolique
Le retour de M. Likine à Bonjongo a été salué comme celui de l’« enfant prodige », revenu communier avec ses racines après de longues années de service au sein de l’Assemblée nationale. Accueilli dans la pure tradition locale par Sa Majesté Vekima Efesoa, Chef suprême de Bonjongo, le cortège officiel a été accompagné par des tambours, chants ancestraux et danses rituelles, soulignant la sacralité de l’instant.
La cérémonie a débuté par l’exécution solennelle de l’hymne national, suivie de prières et bénédictions des autorités religieuses. Dans son discours de bienvenue, Sa Majesté a exprimé sa joie de voir l’un de ses fils accéder à de hautes fonctions, tout en rappelant l’importance de rester attaché à ses origines.
Un message de gratitude et d’humilité
Prenant la parole devant une foule émue, Ekema Emmanuel Likine a exprimé sa profonde gratitude envers le Président de l’Assemblée nationale pour la confiance placée en lui. Il a également rendu hommage à ceux qui ont marqué son parcours, notamment l’Honorable Emilia Mondjowa Lifaka, disparue mais toujours présente dans les mémoires.
Les groupes de danses traditionnelles ont ensuite offert une prestation riche en couleurs et en symboles, clôturant la cérémonie dans une ambiance festive et spirituelle.