Trois membres du gouvernement répondaient aux députés sur des préoccupations relevant de leurs départements ministériels.

Le contrôle de l’action gouvernementale passe par des séances de questions orales. Une semaine après l’ouverture des travaux de cette session budgétaire, Trois des quatre ministres attendus ont répondu à l’appel du parlement. Moment très couru par la presse et l’ensemble de la représentation nationale.
La lenteur de l’authentification des diplômes
KOUM John NJI, député RDPC est le seul dont l’interrogation a été retenue pour cette séance. Ce dernier voudrait comprendre la procédure d’authentification des diplômes au Cameroun. Pour lui beaucoup d’enseignants recrutés sont encore sans matricules et sans salaires faute d’authentification de leurs diplômes. A cette question, FAME NDONGO répond en reconnaissant la lenteur de la procédure due aux correspondances entre établissements et le ministère, mais aussi relève t-il le facteur payement exigible par certaines universités ayant délivré lesdits diplômes.
L’état de routes dégradantes dans le Nord-Ouest
NGANOU DJOUMESSI s’est évertué pendant une dizaine de minutes à apporter des explications plus ou moins rationnelles à cette préoccupation de KOUM John NJI. La crise sociopolitique en cours dans la zone affirme le patron du ministère des travaux publics ont plombé les travaux de la route Babadjou-Bamenda. Un éternel chantier qui ne cesse d’engloutir des sommes astronomiques du budget de l’État.
Les huissiers de justice en phase avec le pouvoir judiciaire
La problématique du corps national des huissiers au Cameroun a été longuement explorée par Laurent ESSO. Ce dernier répondait à une question de Louise Marie NGEKAM député du parti au pouvoir. Après la longue traversée du désert que la profession a connu, le métier fait sa progressivement sa mue sous l’encadrement de l’État.
Thierry EDJEGUE