Deux ministres sur quatre ont répondu à l’appel du peuple lors de la séance plénière des questions orales du 28 mars 2025.
La documentation remise par la cellule de communication et des relations publiques de l’Assemblée Nationale indique que sept questions avaient été programmées : cinq émanant du RDPC, une du SDF, et une du PCRN. Ces questions étaient adressées au Premier ministre, chef du gouvernement, ainsi qu’à trois autres ministres : celui en charge de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, du Commerce, et de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
Prévue pour débuter à 10h30, la séance plénière dédiée aux questions orales a commencé avec une trentaine de minutes de retard. Certaines indiscrétions ont laissé entendre que la représentation nationale attendait les chefs de département ministériels concernés pour ouvrir les travaux.
Finalement, seuls deux ministres sur les quatre attendus ont répondu présents : Hele Pierre, ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature, et Joseph Le, ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
Questions adressées au ministre de l’Environnement
L’honorable Agho Olivier Bamenju, auteur de la question orale 10-2024-3/147/QO/AN du 11 novembre 2024, a interrogé le ministre sur « l’importance pour le Cameroun de signer et de ratifier le traité des Nations Unies sur les hautes mers ».
Dans le même ordre d’idées, l’honorable Rolande Ngo Issi, auteure de la question 10-2024-3/152/QO/AN du 13 novembre 2024, a demandé des éclaircissements sur :
- Les raisons de la recrudescence des catastrophes naturelles au Cameroun.
- Les raisons de l’abandon des populations par le ministre lors de la survenance de ces catastrophes.
Questions adressées au ministre de la Fonction Publique
Le ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a également reçu une série de questions de deux députés :
- L’honorable Kum John Nji, rédacteur de la question 10-2025-1/162/QO/AN du 16 janvier 2025, a interrogé le ministre sur « l’impact de l’introduction du système AIGLE (Application Informatique de Gestion Logique des Effectifs et de la Solde) » ainsi que sur les mesures prises pour garantir un recrutement équilibré et la présence effective des agents de l’État à leur poste de travail.
- L’honorable Essomba Bengono Engelbert, auteur de la question 10-2024-3/159/QO/AN du 21 novembre 2024, a demandé des éclaircissements sur les cas de corruption et de mauvaise gestion à l’ENAM, relayés par certains médias camerounais.