La pause observée l’année dernière suite au contexte sanitaire, les députés juniors renouent avec l’hémicycle.
La 22eme session du parlement de l’enfant s’est finalement tenue. Entre atermoiements et crainte de la troisième vague de la pandémie à covid-19, le gouvernement et la chambre basse du parlement ont accordé leur violon pour honorer les enfants. Ainsi durant 05 jours ces élus de la nation de leurs catégories ont été formés sur le rôle et les missions qui sont les leurs. D’où cette exhortation de Pauline Irène NGUENE : » Vos actes et comportements doivent, plus que par le passé véhiculer ces valeurs cardinales que sont l’honorabilité, la culture de la paix et du nationalisme, le culte de la tolérance, la discipline, le respect des institutions et ceux qui les incarnent, l’amour du travail bien fait et le développement de notre pays »
Une session pas comme les autres
Le format choisi pour cette édition était particulier. La séance plénière spéciale s’est tenue en présentiel pour les 30 députés juniors de la région du Centre et en visioconférence pour les 150 représentants dans les 09 chefs-lieux de région.
Loin d’être un simple jeu de rôle, la session annuelle du Parlement des enfants est devenue un véritable rendez-vous entre le législatif et l’exécutif. C’est la raison pour laquelle durant les questions orales, les ministres suivants ont été interpellés : Santé publique, Education de base, Enseignement secondaire, Promotion de la femme et de la famille et Eaux et énergies. A tour de rôle chaque membre du gouvernement ou son représentant est venue s’expliquer.
Les résolutions finales de la 22ème édition du parlement des enfants.
Placé sous le thème << Lutte contre les violences juvéniles: Les enfants se mobilisent>> les travaux du dernier weekend de Juin 2021 ont durée plus de 03 heures. Par la magie de la technologie l’honorable Rashidatou Yaya du département de Ngoketunjia dans le Nord-Ouest a lu les résolutions suivantes:
•Renforcement du cadre de protection des enfants contre les violences ;
• Renforcement des mécanismes institutionnels et familiaux d’encadrement de la petite enfance ;
• Renforcement des stratégies sensibilisation des jeunes à l’usage responsable des réseaux sociaux ;
• Enregistrement systématique et obligatoire de chaque enfant à la naissance ;
•L’organisation des campagnes nationales, régionales et locales de prévention et de lutte contre la consommation des stupéfiants en milieu jeune.
Thierry EDJEGUE