Les cursus academiques du BTS, HND et DSEP suspendu en Août 2024 sont de retour dés le 15 Janvier 2025

Le plaidoyer mené auprès du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, par les responsables des Instituts privés d’enseignement supérieur réunis au sein de l’Association nationale des instituts privés d’enseignement supérieur (Anipes) a payé .Les membres de l’Anipes réunis au Palais des congrès de Yaoundé le 12 decembre 2024, lors de leur assemblée générale extraordinaire
Suspendues à l’issue d’une réunion de concertation entre les ministres de l’Enseignement Supérieur (Minesup) et de la Santé Publique (Minsante) tenue le 16 aout 2024, les formations courtes offertes dans les Instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) et sanctionnées par les diplômes de BTS, HND et Dsep, feront leur retour lors de la prochaine rentrée académique prévue le 15 janvier 2025.

C’est la principale annonce faite lors de l’assemblée générale extraordinaire de l’Association nationale des instituts privés d’enseignement supérieur (Anipes) organisée le 12 aout 2024 au palais des congrès de Yaoundé. « Les IPES sont autorisés à recruter cette année. C’est la raison pour laquelle, nous avons pris des mesures pour assurer aux parents et aux étudiants que la rentrée académique 2024-2025 se fera dans les Ipes autorisés à donner la formation médicale au niveau I, à partir du 15 janvier 2025 », a déclaré Djankou Gabriel, secrétaire exécutif nationale
Après les multiples rencontres non flutrueuses avec le ministre de la santé, http://www.focusmediaafrique.com/affaire-bts-en-sante-les-ipes-maintiennent-la-pression-sur-le-gouvernement/ les responsables des Ipes ont sollicité l’arbitrage du premier ministre pour un retour en grâce. Joseph Dion Ngute a donc donné suite au plaidoyer des Ipes qui réclamaient instamment le report, voire, l’annulation de la réforme gouvernementale mettant un terme aux formation sus-évoquées. Une disposition qui, d’après les deux membres du gouvernement, avait pour but d’harmoniser et d’arrimer le cycle de formation du personnel medico-sanitaire dans les IPES au cursus contrôlé par l’Etat, sanctionné par un diplôme portant l’estampille du ministère de la Santé publique.http://www.focusmediaafrique.com/affaire-du-bts-sante-les-ipes-reviennent-a-la-charge/

« Il vous souvient que le 23 septembre 2024, nous nous sommes retrouvés dans cet endroit, pour attirer l’attention du gouvernement sur les conséquences dommageables qu’une application immédiate de la réforme relative à la formation du personnel medico-sanitaire au Cameroun entrainait sur les Ipes. Précisément sur le plan juridique, économique et humain. Nous sommes heureux d’avoir eu une réponse favorable du Premier ministre, qui nous a reçu le 28 novembre dernier et a pris cette haute directive. Nous en sommes heureux », a souligné Djankou Gabriel.
Pour renforcer la crédibilité et peut-être même l’attraction des formations qu’ils proposent dans le domaine de la santé, les IPES ont défini et adopté une charte sur la qualité, l’éthique et la déontologie. « Elle va obliger nos membres à respecter de manière interne, avec un contrôle interne que nous allons réaliser, sur la qualité de nos offres de formation, de nos laboratoires et de nos plateaux techniques De telle sorte que nous soyons à jour avec les standards internationaux », a révélé le secrétaire exécutif
nationale de l’Anipes.
Parmi les résolutionsdu 12 Décembre , il y’ a le fait que le ministère de la Santé Publique assure désormais la tutelle technique des Ipes dans le cadre des formations qu’ils offrent. Djankou Gabriel va ajouter que « les étudiants en deuxième ou 3e année, qui étaient autorisés à se former avec le programme du Minsante, vont revenir à la case départ pour se former avec celui du Minesup »
Rappelons que c’est au terme d’une réunion de concertation tenue le 16 août dernier entre les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé publique, qu’il a été décidé que les détenteurs de diplômes de formations courtes, tels que le BTS, le HND et le DSEP, devront désormais passer un examen national d’aptitude à la profession médico-sanitaire pour intégrer l’Ordre des professionnels médico-sanitaires . Il était prévu que le concours d’entrée dans les écoles de formation, publiques et privées, deviendra national.
Cette réforme répondait à une demande pressante de l’Opms, qui avait récemment tiré la sonnette d’alarme sur les insuffisances des formations courtes. Dans une déclaration datée du 7 août 2024, l’instance appelait à « l’arrêt immédiat et sans délai de la formation des BTS/HND/DSEP/HPD en santé au Cameroun », dénonçant des programmes jugés inadaptés aux normes professionnelles. Selon l’Opms, ces diplômes ne garantissent pas la compétence nécessaire pour assurer la sécurité des patients. L’organisation appelait également à un « dialogue constructif et inclusif » pour trouver des solutions durables à ces carences.
L’État par le biais du premier ministre a finalement est finalement retrouvé la raison .Les Ipes dont le principal reproche portait sur les enjeux économiques au detriment de la santé de la population se sont engagés a faire le menage dans leur sein pour une formation sereine des jeunes camerounais.
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