Le syndicat national des fonctionnaires de l’éducation du Burkina (Synafeb) a déploré lundi lors d’un point de presse à Ouagadougou, ce qu’il appelle une « entreprise funeste du gouvernement » qui consiste à « détruire le système éducatif ».
En effet, l’un des griefs retenus contre le gouvernement est le fait d’avoir validé l’année scolaire 2019-2020 qui n’est pas arrivée à terme du fait de la maladie à coronavirus. Pour les conférenciers, il faut compléter les cours en début d’année 2020-2021, évaluer, décider du passage ou pas de chaque élève avant de passer au programme de la classe suivante.
Koudougou Robert Kaboré, le secrétaire général et ses camarades en veulent à l’exécutif d’avoir décidé de faire passer en classe supérieure les élèves en classe de passage au primaire, sans tenir compte de leur niveau de connaissance. « Il n’appartient pas au Conseil des ministres de se substituer aux conseils d’enseignants pour valider les performances des élèves en vue de leur passage en classe supérieure », a dénoncé Koudougou Robert Kaboré. « Comment, quelqu’un qui a eu zéro, vous dites qu’il passe ? Il a quelle connaissance ? », a-t-il insisté.
Le Synafeb propose un réaménagement du calendrier scolaire 2020-2021 pour permettre de remettre à niveau les élèves avant leur admission en classe supérieure.
Abdoul Fhatave Tiemtoré
