La 4ieme édition de Perfom action green festival s’est déroulée les 11 et 12 décembre 2020 à Yaoundé.
Tourné essentiellement vers la sensibilisation pour la protection, la défense de l’environnement et le combat accrue pour l’écologie, PERFORM GREEN FESTIVAL [festival international de l’art performance pour l’écologie et le développement durable] s’est finalement tenue malgré les conditions précaires liées à la pandémie a corona virus. Placé sous le thème : Ecovention: l’art peut-il sauver la planète?, les organisateurs estiment que les artistes à travers leurs œuvres sont les meilleurs ambassadeurs de la lutte contre les agressions environnementales et écologiques, d’où cette emphase mise une fois de plus sur eux cette année. De nombreux curieux ont fait le déplacement du centre culturel Metamorphosis de kondengui pour voir les prestations de ces artistes d’un autre genre. D’après Christian ETONGO artiste performeur, précurseur de cet art au Cameroun et promoteur du festival « l’art performance, se sont les actions de la vie quotidienne prise pour de l’art »
Soutenu par le Goethe Institut, cette édition n’a pas connu comme à son habitude la participation des artistes internationaux. Les pratiquants de cette discipline sont marqués par une violente satire sociétale qui bouscule le conformisme des postures tantôt figées tantôt cérémoniales, avec une identité visuelle particulière amenant le commun des mortels a une sorte d’introspection sur un travail basé sur un discours saillant et contextuellement bien élaboré. Cela s’est encore vérifié pendant la performance de Virginie TOUBO NOUBISSIE baptisé » Je ne dors pas la nuit », où elle fait une sorte de peinture de l’univers de la nuit dans un ménage à deux « Je fais croire aux spectateurs que la raison pour laquelle le personnage ne dort pas la nuit est le sexe mais au finish il s’agit des choses plus compliquées liées à son quotidien »
Espérons qu’avec ces actions des artistes, le message sur le réchauffement climatique dont les conséquences sont visibles à l’instar (de ces millions de personnes qui souffrent déjà des effets des catastrophes extrêmes exacerbées par le changement climatique : de la sécheresse prolongée en Afrique subsaharienne, aux tempêtes tropicales qui balaient l’Asie du Sud-Est, les Caraïbes et le Pacifique. De fait, au cours des mois d’été dans l’hémisphère nord en 2018, les populations depuis le Cercle polaire arctique jusqu’en Grèce, au Japon, au Pakistan et aux États-Unis ont connu des vagues de chaleur inédites et des feux de forêt qui ont fait des centaines de morts et de blessé dégât au quotidien) trouvera un écho favorable pour une planète plus saine.
Thierry EDJEGUE