La situation géopolitique de la nation suscite encore des interrogations au sujet des droits de l’homme.
Le secrétariat permanent de la protection des droits de l’homme, soulignait en 2017 un sérieux problème. » La situation des droits… Est fortement marquée par la récurrence des atteintes » laissait-il entendre dans un rapport. Il faut dire que ce n’est pas un discours élogieux pour l’Etat du Cameroun.
États des lieux.
En ratifiant le pacte international relatif aux droits économiques et culturels, le Cameroun prenait un engagement. Il affirmait ainsi son implication au respect des droits de l’homme. Cependant, le taux de chômage dans le pays, pose le problème du respect des droits économiques. Certes progressif dans le processus de mise en œuvre d’une politique, la population est aux abois.
Les catégories spécifiques en questionnement.
La situation des personnes vulnérables, suscite des questionnements . Ces personnes, il faut le rappeler, nécessitent une protection particulière. Ce qui n’est pas effectif, si l’on prend le cas des personnes handicapées. Cet état des choses pour une frange de la population, nécessite un point d’honneur quant à la question des droits de l’homme. Il s’agit des réfugiés, des personnes déplacées et même des droits des demandeurs d’asile.
Causes immédiates.
En 2017, le rapport de la CNDHL relévait d’énormes violations. L’on pourrait alors parler des questions spéciales. Au moment où la nébuleuse boko haram baisse d’intensité, c’est la crise dite anglophone qui foule aux pieds les droits de l’homme. Le droit à l’éducation dans le NoSo est devenu un luxe, quand le droit à la vie est devenu la décision de simples mortels. Il convient de noter que, malgré les efforts des pouvoirs publics, les droits de l’homme peinent encore à s’établir en grand chef au rang des priorités.
DONALD ARMEL OMOLOBINA