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Cameroun : La réalité sociale des mototaximens qui nous échappe.

C’est la quintessence du travail YVON NGASSAM en exposition ce mois de décembre au CIPCA (Centre international pour le patrimoine culturel et artistique).

 Les amoureux de l’art contemporains sont servis en cette fin d’année  2020 avec le projet artistique  baptise ‘’I HAVE A DREAM’’. Qui est une sorte de rencontre entre deux entités  à savoir le rite classe au patrimoine immatériel mondial par l’UNESCO ‘’ GÉLÉDÉ’ » issue de la société secrète des masques et des’’ ZEMIDJAN’’ ou moto taximen. Ce  travail  né à Cotonou au BENIN en 2018 de  pendant la  résidence de création dans l’espace culturel du Benin  le CENTRE est une installation multimédia qui inclut plusieurs mediums notamment la sculpture métallique, la photographie et la vidéo.

Voici les motivations d’Yvon NGASSAM <<je me suis intéressé à l’univers onirique des zemidjans, car au-delà de la case ‘’mototaxi’ ’ils ont tous un rêve qu’ils souhaitent secrètement réaliser. Ce fantasme est le moteur de leur vie, la source de leur résilience>> alors malgré les préjugés, les stigmates et autres moqueries ils tiennent bons. Cette représentation culturelle et cultuel a le mérite de célèbre a la fois de célèbre l’espoir pour les personnes exerçant des sot métiers au quotidien mais aussi expose en ce temps de crise le reflet de l’échec d’une société qui marginalise ses psychologues d’un autre genre en les étiquetant avec des numéros pour les identifier quand on besoin de leur services. Ce qui amène Fabiola AYISSI Directrice du CIPCA à qualifier ce travail de << Sorte de revendication universelle sur la condition d’un corps de métier présent dans la plupart des grandes villes africaines contemporaine donc la réalité sociale est peu ou mal connu du public>> Outre la thématique assez sensible et engagée de l’auteur on note aussi un niveau de réflexion, de sensibilité et de diversification artistique assez impressionnant.

Il est important de préciser qu’après l’expo du CIPCA , les objets e pourront faire le tour des domiciles des particuliers qui feront la demande pour une durée d’une semaine maximum et l’essentiel des revenue issue de la vente de ces outils d’arts servira à soutenir cette corporation qui bat de l’aile depuis des décennies.

Thierry EDJEGUE

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