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Cameroun : L’épée de Damoclès plane sur les journalistes

Cameroun : L’épée de Damoclès plane sur les journalistes

De nombreuses violations sont commises à l’endroit de ces professionnels de la plume.

A la une, à la devanture des kiosques, des dizaines de titres, une apparente abondance dans un climat de peur, pour de nombreux journalistes camerounais. Ceux-ci sont souvent arrêtés en plein reportage. Ceci dit dans le cadre de l’exercice de leur fonction.

Le journaliste est une vache à lait inquiet

Un expert faisait observer ce qui suit : « il faut encadrer la presse et les médias. Car ils peuvent causer plus de torts que d’éloge. » Ce qui signifie que l’éthique du métier doit être de mise. Voici un thème fort évocateur : « L’information, comme bien public », retenu pour cette 28ème journée mondiale de la liberté de la presse. Alors, une information devient un bien public à partir du moment où elle est vraie, vérifiée et vérifiable. Quand bien même le journaliste s’y attelle lors de la rédaction de ses articles, une seule question revient : Comment ces mots seront-ils interprétés par les lecteurs ? Totale incompréhension. Il y’a constamment une épée de Damoclès qui plane sur les journalistes. Car cette liberté de presse est piétinée.

Une mission entachée par « les Hommes forts de la république »

Cependant, le Secrétaire général des nations unies, antónio guterres, vient de souligner pour la circonstance, ce qui suit : « j’exhorte tous les gouvernements à faire (…) pour défendre la liberté, l’indépendance et la diversité des médias. ». En effet, c’est une recommandation qui n’est pas anodine. C’est en rapport avec les exactions que subissent les journalistes et les professionnels des médias à travers le monde. Aussi, les journalistes sont souvent taxés d’antipatriotes. Bien que l’information soit vraie, avec des preuves à l’appui. Une situation sans cesse inquiétante. Par contre, souvent certaines informations passent pour être vraies parce que le pouvoir en place veut qu’elles le soient. Il s’agit ainsi de ce que l’on appelle « la presse aux ordres.»  Ainsi, s’il faille suivre cette trajectoire, le journaliste aura-t-il réussi sa mission, telle que l’enseigne la règle de l’Art ?

Toutefois, dans le classement 2021 de Reporter Sans Frontière, le Cameroun occupe le 135ème rang. La preuve que la liberté de la presse va mal. Et par conséquent, le Cameroun devient le mauvais élève à l’école des libertés. Car les pouvoirs semblent davantage accentuer leur volonté de contrôle des médias. L’information est un bien public. En conclusion, les appareils répressifs de l’Etat devraient laisser les journalistes en jouir.

Martial SOP

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