Ils ont été élus à l’issue d’une assemblée générale tenue Yaoundé le 12 décembre 2020. Après une campagne électorale âpre qui a tenu en haleine l’univers de l’art musical, Ateh bazor est le nouveau président du conseil d’administration, Ndedi eyango président du comité de surveillance, Dinaly présidente d’éthique, de discipline et d’arbitrage, Louis de Kum, président d’identification d’admission et de classification, DJ Bilick président de contrôle des programmes, des musiques en ligne et de répartition.
Encadré par la commission de contrôle des organismes de gestion collectives et le ministère des arts et de la culture sous le regard bienveillant d’ELECAM [election’s Cameroun] qui a d’ailleurs fourni les isoloirs plus de 750 artistes venus des dix régions du Cameroun ont remis leurs destins entre les mains de ces hommes pour les 5 prochaines années. La société national camerounaise de l’art musical ( SONACAM)dont hérite Ateh bazor et son équipe ressemble étrangement a un cadeau empoisonné car selon le président de la commission de contrôle des organisme de gestion collective « près de 33900000 francs CFA collecte chez les petits et les grands usagers aurait été distrait par l’équipe sortante compose de près de 41 administrateurs à travers le paiement des salaires et autres activités au mépris des pourcentage règlementaires » Il apparait clairement de la gestion de cette entreprise pour les trois dernières années est non seulement chaotique et opaque. Chose qui a favorisait un quotidien fait de délation, injures, suspicion, manipulation, mensonges et calomnies de toutes sortes. Atmosphère qui va d’ailleurs favorise la démission du directeur général le 23 Novembre par une lettre qu’il adresse au MINAC.
L’Art musical doit faire sa mue et glisser vers l’industrialisation que lui offre désormais la stratégie nationale de développement pour la période 2020-2030 en conférant à la culture sa place de choix et l’érige au rang privilège de pilier de transformation structurelle de l’économie en contribuant à la création de la richesse national par la croissance et à l’emploi. Un tel challenge ne peut être révèle que si les artistes sont concentres sur l’essentiel qui pour le ministre des arts et de la culture commence par « Le fait de taire les querelles insolites, les rivalités excentriques , les critiques stériles et destructrices , les contestations intempestives, les propensions à revendiquer tout ou à s’opposer à tout , leur défiance permanente à l’égard de ceux qui les encadre et les accompagne, leur condescendances absurdes, leur recherches obsessionnelle du sensationnisme , des buzz dans les réseaux sociaux ». La messe étant dite par la tutelle ils ne reste plus qu’aux artistes d’être des acteurs éclairés, inventifs, proactifs, et sensibles aux changements que voudrais bien impulser cette nouvelle équipe dirigeante dont les faits d’arme individuel sont connus et appréciés de tous.
Thierry EDJEGUE