Afin de mettre un terme au débat sur l’importance de la révision du code électoral qui oppose l’honorable Cabral Libii du PCRN et le professeur Maurice Kamto du MRC, l’honorable Nintcheur du SDF affirme que « la réforme consensuelle du système électoral est la panacée ». Une sortie qui envoi ainsi une réponse claire au député et président du PCRN, qui pense plutôt que l’importance, c’est une participation en masse de la population aux élections.
En effet, dans une sortie sur son compte Facebook ce mercredi 03 juin, l’honorable jean Michel Nintcheu a commencé par affirmer que « Dans un pays démocratique, un tel débat n’aurait jamais eu lieu compte tenu de ce que ces deux piliers mis ensemble constituent le socle de tout processus électoral crédible. ». il s’est montré d’ailleurs étonné par le fait que plus de 30 ans après le multipartisme, certains leaders politiques du Cameroun discutent encore « sur ces fondamentaux en matière électorale. »
Il a par la suite affirmé qu’avec son expérience acquise depuis plusieurs années en matière électorale au Cameroun, s’il lui était donné de choisir, il opterait « sans aucun doute la réforme consensuelle du système électoral », avant de marteler par la suite que « ce qui gangrène les élections dans notre pays réside plus dans l’absence d’un système électoral consensuel que dans l’inscription des électeurs sur les listes électorales. », répondant ainsi de façon claire à l’honorable Cabral Libii qui voit beaucoup plus un changement de gouvernement au Cameroun grâce à l’inscription en masse et le vote des camerounais.
Pour démontrer que le président Paul Biya en place depuis 38 ans ne mérite pas sa place, il estime que « Même avec le nombre d’inscrits actuels, M. BIYA ne peut gagner aucune élection au Cameroun si le système électoral n’est pas taillé à sa mesure. Encore moins le parti-État dans les différentes élections législatives et municipales. Avec un code électoral crédible et consensuel, M. BIYA et son parti-État seront battus à plate couture et à toutes les élections », crédibilisant ainsi le combat que mène le professeur Maurice Kamto depuis le lendemain de l’élection présidentielle d’octobre 2018, dont il a toujours revendiqué sa victoire.
Pour terminer, l’homme politique a confirmé qu’ « appeler à l’inscription sur les listes électorales sans toutefois exiger en même temps de modifier de manière consensuelle le système électoral actuel, c’est perpétuer et justifier l’habillage légal de la démocrature et surtout être un complice de la dictature reptilienne. »
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