Sujet de nombreuses polémiques, le vaccin anti-covid a foulé le sol camerounais ce 11 avril 2021. Il a été réceptionné par le premier ministre, Joseph DION NGUTE à l’aéroport de Yaoundé Nsimalem. Ceci dit qu’il est désormais temps de juger l’efficacité du vaccin.
En effet, en réponse à la pandémie du covid-19, le Cameroun a reçu 200.000 doses de vaccins du laboratoire chinois SINOPHARM. Ainsi, le gouvernement entend lancer son plan de vaccination, au profit de 20% de sa population. Mais la problématique ici, repose sur cette population cible, suite à son caractère volontaire.
Ainsi, Vacciner le personnel médical est une priorité. Voici ce que préconise le gouvernement camerounais à travers le premier ministre, joseph DION NGUTE lorsqu’il déclare ce qui suit » le ministre de la santé publique va s’assurer que le personnel de santé qui nous traite soit d’abord vacciné. » La colère semble prédominer au sujet de ce plan vaccinal. Ne pas prioriser les plus vulnérables peut-être lourd de conséquence.
Le sourire mitigé du personnel soignant face à ce vaccin
Cependant, cette réaction n’est pas anodine. Car, le corps médical est en première ligne dans la lutte contre le covid-19 et le plus exposé. Déterminé, ce dernier intervient en urgence dans des cas graves de covid-19 même si parfois il se fait infecter. Une situation qui apporte une autre problématique : des urgences en tant de covid. L’arrivée de ce vaccin apporte donc une lueur d’espoir, mais aussi un lot d’interrogations et de craintes légitimes.
Toutefois, il est de la responsabilité du soignant de se protéger soi-même et d’éviter d’exposer ceux dont on prend soin. Même s’il semble vrai que d’aucuns n’osent pas se faire consulter, par crainte d’une hospitalisation ou d’une perte d’emploi. De l’écoute à la guérison des malades, ils sont en proie à cette pandémie. A plus forte raison, ils sont en pole position pour bénéficier de ce vaccin anti-covid. Car dit-on la bonne charité commence par soi-même.
Martial SOP