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Cameroun : Soupçons de malversation financière au sein de l’art musical

Près d’un mois après l’arrivée du directeur général, la sonacam est en ébullition.

     C’est par un communiqué de presse signé le 10 Février 2021 par le Président du conseil  d’administration Dr ATeh BAZORE que la rédaction de Focus media Afrique a appris le climat délétère qui règne en ce moment au sein de la structure, détentrice de l’agrément pour la gestion des droits d’auteurs de la catégorie B . Elus en décembre 2020, les nouveaux hommes forts de l’art musical font face à leur premier défi. Celui de la controverse autour du choix de l'actuel Directeur Général de la structure. Vont-ils le relever? Difficile de le savoir.

Pour Martial Ebernezer  NGUEA, critique d’art et journaliste culturel il s’agit d’une blague de mauvais goût car: " Le  personnage querellé est un ancien employé démissionnaire, qui au vue d’une pratique peu commode avait reconnu être entré dans une certaine mafia. son retour aux affaires avec la maitrise du secteur mafiosi  n’arrange pas les affaires de ses complices d’hier qui savent qu’ils seront traquer et mis hors d’état de nuire". Une Situation difficile, qui divise la corporation avec des pro et anti sonacam. Saison idéale, pour une guerre non conventionnelle où tous les coups sont permis pour atteindre ses fins, au grand mépris de la condition de l’artiste, durement impacté par la pandémie à Corona virus.

Le journal ‘’ LA CIBLE’’ dans sa parution du 09 Février 2021, affirme que le nouveau PCA de la Sonacam a encaissé la rondelette somme de 12 millions pour recruter Serge AMOUGOU. Allégations battues en brèches par le mis en cause qui annonce d’ailleurs des poursuites judiciaires contre les responsables de ce media pour ‘’ Diffamation’. Le président du conseil de surveillance Ndedi EYANGO regrette la tournure que prennent les évènements en pointant un doigt accusateur sur l’ignorance des textes en vigueur et l’absence de moralité. il déclare:  » La discorde observée en ce moment vient des malentendus. De plus, certains n’ont pas la culture d’entreprise et veulent amener les méthodes du quartier. Ayant assisté au conseil d’administration qui a porté le Dg, je n’ai en aucun moment remarqué une influence quelconque, encore moins une inquiétude de la part du PCA. soupçons qui m’aurait amené à croire qu’il a fait des deal » .
La zone de turbulence est loin d’être dépassée .

Thierry EDJEGUE

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