Le montant a été dévoilé à Malabo durant la deuxième session ordinaire de cette instance
Mardi, 28 Octobre 2024 marque l’ouverture de la session ordinaire du Parlement communautaire de la CEMAC. Les travaux se déroulent à l’hémicycle de son siège à Malabo. Présidée par l’honorable Hilarion Eton, Vice-Président du Parlement, cette session est entièrement consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de budget de la Communauté pour l’exercice 2025.L’unique point à l’ordre du jour de cette session est le projet de budget de la Communauté.
Selon le journal specialisé en question economique LA LETTRE DE LA BOURSE , la presentation de Charles ASSAMBA ONGODO, Vice-Président de la Commission a permis à l’assistance d’avoir une idéé du bugdet deu parlement communautaire CEMAC. « les prévisions budgétaires inscrites dans le projet de budget de la Communauté pour l’exercice 2025 sont arrêtées en équilibre en ressources et en emplois à la somme de 82 981 074 871 FCFA (Quatre-vingt-deux milliards neuf cent quatre-vingt-un millions soixante-quatorze mille huit cent soixante et onze), contre 90 584 287 669 FCFA en 2024, représentant une nette baisse de 7 603 212 798 FCFA, soit 8,39% par rapport à l’exercice 2024.
Cette nette diminution résulte principalement : du strict respect par les institutions des orientations et directives contenues dans la lettre de cadrage budgétaire visant à la maîtrise des coûts et la limitation des prévisions de dépenses à leur niveau de l’exercice précédent ;
• d’un meilleur calibrage des actions prévues dans le projet de budget des institutions de manière à prioriser les actions à fort impact communautaire ;
• d’une prévision réaliste du niveau de recouvrement de la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI) en dépit de la généralisation en 2025 du déploiement dans tous les États des outils et instruments de mobilisation de ladite taxe ;
• d’une prévision plus réaliste du niveau de mobilisation des financements extérieurs attendus plus faible qu’en 2024 ;
• de la maîtrise des charges de fonctionnement, notamment les dépenses du personnel avec des prévisions de recrutement optimisées ;
• de la non-inscription de la dette dans les charges de la Communauté, celle-ci devant faire l’objet d’un audit dans le cadre du plan de transformation, en vue de proposer un plan d’apurement global. »
Fortement tributaire de l’évolution de la conjoncture économique internationale, notamment de la demande et des cours mondiaux des principales matières premières qu’elle exporte, l’environnement économique en zone CEMAC a du mal à se stabiliser. Le contexte sociopolitique de la sous-région ne facilite pas les choses. Entre crises, inondations et autres secousses sécuritaires, la planification prend un coup. D’où la prudence et optimisme du parlement communautaire CEMAC. « S’agissant des perspectives macroéconomiques de la CEMAC pour 2024 et 2025, il est prévu pour l’année 2024 une accélération des activités économiques, soutenue essentiellement par le dynamisme des activités non pétrolières. Sur cette base, selon le rapport de la surveillance multilatérale 2022, 2023 et perspectives 2024 et 2025 du mois d’août 2024, la croissance de la CEMAC devrait s’accélérer à 2,5 % en 2024, contre 2,4 % en 2023. A moyen terme, malgré le contexte des guerres Russie-Ukraine et au Moyen-Orient, l’activité devrait faire preuve de résilience dans la CEMAC, soutenue toujours par le secteur non pétrolier et l’accélération des réformes structurelles. Ainsi, la croissance de l’activité économique serait renforcée, avec une progression de 2,6 % en 2025 à 3,0 % en 2026 et 3,7% en 2027. » va déclarer Charles ASSAMBA ONGODO selon notre source
Il est important de relever la forte dépendance de l’institution à la taxe communautaire d’intégration (TCI). D’après la note de présentation du Projet de Budget de 2025 on note que les ressources de financement viendront de : 51 milliards de la TCI, 7 milliards des activités propres, 15 milliards de financements extérieurs et 8 milliards du Fonds de développement de la CEMAC (FODEC). Encore une fois la (TCI) se taille la part du lion.
En attendant de trouver d’autres voies de financement, les parlementaires de la Cemac ont à cœur durant cette période de définir les orientations prioritaires de la communauté. Les prochaines semaines s’annoncent très houleuses dans la capitale équatoguinéene. Très sollicités en ce moment les membres de la commission des finances, vont d’examiner en détail les différentes composantes du projet de budget. La clôture de cette session est prévue le mardi 12 novembre 2024.
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