Le film de Karl Heinz Djiampossi a remporté le prix spécial du jury à la 4ieme édition du festival international de films de quartier, L’OEIL DU KWATT.

Le jury que dirigeait le critique de cinéma et journaliste culturel Thierry EDJEGUE, a été séduit par cette fiction de 45 minutes. Le scénario, l’excellent jeu des acteurs et surtout la thématique ont été pour beaucoup.
Ce court métrage réalisé par OUAIS Média, met en exergue la vie d’un jeune diplômé nommé Gatien, très brillant mais qui se voit refuser un travail malgré ses qualifications, à cause de 300000 frs cfa. N’ayant pas les moyens pour payer cette rançon, Gaétan est obligé de s’accrocher à la mécanique.
Traumatisé par sa situation, cet incident va lui permettre de dénoncer le corrupteur Mr. Robert le DRH, à la police appuyer d’une preuve audio de leur conversation téléphonique.
Le réalisateur expose sur le petit écran l’ensemble des maux qui minent la jeunesse Africaine. L’œuvre cinématographique << les larmes de la jeunesse>> semble avoir été conçu dans l’optique de sensibiliser sur la lutte contre la corruption qui devient de plus en plus récurrent en Centrafrique, et qui empêche les jeunes diplômés de mettre leur savoir faire au profit du pays. Les conséquences qui en découlent sont nombreuses.
Karl Heinz Djiampossi, l’auteur du film déclare : <<Le thème de notre film a été approuvé lors de la formation cinématographique internationale en ligne (viens regarder Ton film en salle) en 2022 à Paris, un film école qui raconte des jeunes sur le marché d’emploi afin de dénoncer la corruption en République centrafricaine>>
Ce film dont l’ écriture regroupe plusieurs scénaristes professionnels de formation, a été très reçu par le publique durant les projections au Festival international de film du quartier l’OEIL DU KWATT à Monatélé.
La thématique centrale orientée sur la corruption qu’il développe reste encore d’actualité sur le continent. L’émotion et l’action tout au long dans <<les larmes de la jeunesse> peuvent aisément amener le spectateur à oublier les quelques imperfections techniques et artistiques se trouvant dans le film.
Outil de sensibilisation, le projet cinématographique de la République centrafricaine a reçu une autre récompense à Monatélé ; son représentant BANGA a été fait citoyen de la ville des hippopotames par le Maire en personne.
Grâce au festival international de film de quartier l’OEIL DU KWATT, » les larmes de la jeunesse » Centrafricaine ont été essuyées en terre Camerounaise.
T.E , Crédit photos le Doumbeziator