
Le président de l’association des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC), Augustin Tamba, exhorte ses collègues maires à mettre à la disposition de la Délégation Générale à la Sûreté Nationale (DGSN) des « locaux et éventuellement des assiettes foncières » pour l’aménagement ou la construction de postes d’identification.
Début février 2025, le Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguele, avait annoncé que les opérations de délivrance en 48 heures de la carte nationale d’identité allaient bientôt démarrer. Le 24 février devait marquer le début des enrôlements dans toutes les principales villes des dix régions. Pour faciliter ces opérations, les CVUC sont mises à contribution. Il est question pour les communes de trouver des espaces dans leurs locaux facilement accessibles pour l’identification rapide des populations de leur circonscription.

En attendant la construction de 68 centres multifonctionnels ultramodernes dans les 10 régions et 58 départements du Cameroun, ainsi que la rénovation de 219 postes d’identification existants pour moderniser le système d’obtention de la CNI en 48h, Augustin Tamba pense que les collectivités territoriales peuvent donner un coup de main.
Les espaces demandés ont pour but de faciliter la proximité pour l’obtention de la carte nationale d’identité. Cependant, à en croire Augustin Tamba, « seules 168 communes sur les 374 ont signifié leur disponibilité immédiate, pour un taux de couverture de 44,9 % à l’échelle nationale ». Les mairies sont appelées à transmettre aux CVUC les éléments relatifs à ces espaces au plus tard le 3 mars.
La main tendue par l’association des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC) au gouvernement s’inscrit certainement dans le processus de décentralisation dans lequel le pays est plongé depuis quelques années.
Leave a comment