La remise des travaux de la commission mixte pluridisciplinaire franco-camerounaise sur l’implication de la France durant l’indépendance du Cameroun a créé et continue à créer des polémiques au sein de l’opinion.Les funérailles de la mémoire tant attendus risquent d’être perturbé par le rapport de contre expertise de la société camerounaise d’histoire . Lisons ensemble
Rapport sur les Massacres de la France au Cameroun 1945-1971: la contre- expertise camerounaise.
Tel aurait dû être le thème général du Congrès, de la Société camerounaise d’Histoire en 2025.
Telle est l’analyse que le Professeur Jean Cher Messassé fera.
Ce thème est d’une actualité brûlante. Le Cameroun, l’Afrique, le monde entier attendent la réaction constructive des Historiens camerounais, au terme du rapport contreversé ( voire compremettant) rédigé par le colon français sur l’histoire des Camerounais en lieu et place des Camerounais eux-mêmes.
Arrière-plan
Pourquoi
Tant de critiques sur le rapport dressé commandé par la France dès son annonce?
Pourquoi ce n’est qu’une poignée d’universitaires (14) qui ont été choisis pour rediger ledit rapport en lieu et place du congŕès des historiens camerounais ou de la Société camerounaise d’́Histoire?
Quels ont été auparavant les faits d’armes, les ouvrages d’histoire sur le Cameroun rédigés et publiés par ceux qui ont fait office d’experts qui pour faire partie de cette commision de rédaction de l’histoire du Cameroun?
Avaient- ils la carrure pour s’opposer aux sollicitations de qui les aura nommés à ce poste?
Pourquoi ce n’est que trois ou quatre universités qui auront vu leurs experts sélectionnés comme membres de ladite commission, sur les onze universités dont disposent le Cameroun?
Les autres universités n’ont- elles pas d’experts qui ont fait autorité dans ledit domaine ?
Les mémoires vivantes et maîtres de la science historique camerounaise en faisaient-ils partie?
Si non pourquoi auront- ils été mis à l’ècart, en préference à des jeunes, somme toute malleables et encore à la recherche de notoriété ?
Quels sont les mérites et les limites dudit rapport financé par la France, rédigé par les experts à moitié non camerounais
et sur commande de la France?
En somme,
quelle valeur, quel crédit accorder à ce document qui a fait tant jaser?
Les correctifs
Quelles sont les corrections principales à y apporter ?
Quelles sources complémentaires et correctives?
les points de vue absents ?
les omissions volontaires ou non?
les attentes non comblées de ce document
qui a été plebiscité par le président français M. Macron et
dont le modèle est en ce mois d’avril 2025 imposé à Haïti pour la rédaction de son histoire,
toute chose que désapprouvent des objecteurs de consciences et des milieux scientifiques indépendants.?
Que doit faire la Société camerounaise d’histoire, que doit faire le Congrès de cette société savante des histoiriens pour publier -toute affaire cessante-:
1) le contre rapport tant attendue sur les massacres de la France au Cameroun, et
2) l’ouvrage collectif crédible tant attendu sur l’histoire génerale du Cameroun, des origines à nos jours, (sans compter sur des tiers ou sur leurs financements) ?
La publication numérique reste une grande avenue.
Pour sortir de la colonisation mentale et intellectuelle, Joseph Ki-zerbo a écrit seul l’histoire de l’Afrique.
Engelbert Mveng les premiers ouvrages de l’histoire du Cameroun.
Abwa Daniel a abordé l’histoire du nationalisme camerounais.
Bien des thèses et mémoires ont déjà été soutenu sur les aspects fort attendus de l’histoire du Cameroun.
Sortons du dilletantisme.
Toute discipline a ses experts pour écrire son histoire sans attendre quelque financement à cet effet.
Yaoundé, le 20 avril 2025
Prix Oscar Jean Cher Messassé
Auteur de l’Ecrivain camerounais et la naissance des libertés , ( suivi de)
De la Litterature camerounaise anglophone et francophone . Préface du Professeur Jacques Fame Ndongo, Editions LLL, Yaoundé. 2023, 500 pages (volume unique)