Les Femmes de l’opposition regroupées au sein des plateformes « Ensemble pour la Démocratie et la souveraineté » (EDS) et la « Coalition pour la Démocratie pour la Réconciliation et la Paix » (CDRP) et les partis politiques URD et Lider appellent les femmes de Côte d’ivoire à la mobilisation générale pour la marche de protestation contre la volonté de M. Alassane Ouattara, de briguer un 3e Mandat.
C’était au cours d’un point presse organisé le jeudi 20 août à la maison du Parti democratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) à Cocody.
« Conformément aux dispositions de l’article 20 de la constitution qui stipule que les libertés d’association, de réunion et de manifestation pacifiques sont garanties par la loi. Nous, femmes des plateformes EDS, CDRP et les partis politiques URD et LIDER, réaffirmons notre détermination pour le respect de nos droits, notre dignité, notre souveraineté et le respect de la démocratie et appelons le peuple à la solidarité et au sursaut national », a indiqué Mme N’Dabian Adèle, Secrétaire exécutive du PDCI-RDA chargée des femmes, avant d’affirmer que « Cette manifestation se déroulera le vendredi 21 août 2020, à Cocody sur le Boulevard Latrille et aura pour lieu de rassemblement le carrefour SODEMI dès 07 heures du matin et se terminera au « Carrefour Duncan » devant le siège de « Commission Électorale Indépendante » (CEI).
« En date du 17 août 2020, les femmes des plateformes EDS, CDRP et les partis politiques URD et LIDER, ont informé par courrier, le ministre de la Sécurité et de la protection Civile, qu’elles organisent le vendredi 21 août 2020, une marche pacifique de protestation contre la décision de M. Alassane Ouattara de briguer un 3e mandat anticonstitutionnel », rappelle-t-elle.
Aussi, les femmes de l’opposition exigent la libération des femmes du GPS, de la responsable de la Société Civile, Madame Pulchérie Gbalet, ainsi que tous les prisonniers politiques injustement emprisonnés.
Pour terminer, les femmes de l’opposition invitent toutes les forces de l’ordre à encadrer la manifestation. « Les femmes invitent les forces de police et de gendarmerie à les encadrer et les protéger tout au long de cette marche pacifique », conclu Mme N’Dabien Adèle.