
Dans un contexte tendu marqué par une crise post-électorale persistante, le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, a lancé un appel urgent à la population et aux acteurs politiques pour mettre fin aux actes de sabotage visant les ambulances et les infrastructures sanitaires.
Un appel à la responsabilité collective
Lors d’une déclaration officielle tenue au siège du ministère, le Dr Manaouda a exprimé son indignation face à la recrudescence des attaques contre les véhicules sanitaires, notamment les ambulances, qui ont été caillassées, bloquées ou détournées dans plusieurs localités du pays. « Saboter une ambulance, c’est compromettre une vie. En cette période de crise, notre devoir est de protéger les plus vulnérables, pas de les exposer davantage », a-t-il affirmé avec gravité.
Des conséquences dramatiques sur les soins d’urgence
Selon les services du ministère, plusieurs cas d’interruption de soins ont été signalés, notamment dans les régions du Centre et du Nord-Ouest, où des ambulances n’ont pas pu atteindre les patients en détresse à cause de barrages ou de menaces. Ces entraves mettent en péril la chaîne de secours et aggravent une situation sanitaire déjà fragilisée par la suspension partielle de financements internationaux.
Neutralité du secteur de la santé
Le ministre a tenu à rappeler que les services de santé sont apolitiques et doivent rester accessibles à tous, indépendamment des clivages idéologiques ou des tensions sociales. Il a exhorté les leaders communautaires et les citoyens à faire preuve de discernement et à préserver les infrastructures médicales comme des biens communs essentiels.
Vers une coordination renforcée
En réponse à ces incidents, le ministère envisage de renforcer la coordination avec les forces de sécurité pour assurer la libre circulation des ambulances et la protection du personnel médical. Des campagnes de sensibilisation seront également lancées pour rappeler l’importance du respect des services de santé en période de crise.
Cet appel du miniswtre sonne comme un cri du cœur dans une période où la solidarité nationale devrait primer sur les divisions. Car au-delà des enjeux politiques, c’est la vie humaine qui est en jeu.
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