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Découverte macabre de Sikoum: Le silence inquiétant du gouvernement

Près de onze squelettes humains, quatre corps en état de décomposition et d’une victime ligotée et en état critique constituent le bilan provisoire de cette découverte

Les maccabés et autres restes d’humains ont été retrouvés dans l’arrondissements d’Edéa et de la Dibamba. La localité, située sur la route nationale n°3 entre Douala et Edéa. La psychose et émoi gagnent les populations qui peinent désormais à vaquer à leurs occupations quotidiennes

Selon les riverains, c’est après avoir échappé aux hors la loi qui sévissent dans la localité de Sikoum qu’un homme a sonné l’alerte. Peu avant lui, un jeune homme exerçant l’activité de conducteur de mototaxi a été embarqué pour une course, deux semaines seulement après l’achat de sa moto. Des individus l’ont conduit au lieu de l’exécution. Prenant sa moto, ils l’ont ligoté et jeté dans le charnier. Son voyage a été sans retour. Le corps en état de décomposition avancé a été retrouvé et inhumé en urgence. Avant son inhumation, dans la peur et la stupéfaction, les populations ont alerté les forces de maintien de l’ordre.

48 heures après cette découverte macabre c’est le silence inquiétant du gouvernement.  Aucune sortie officielle, aucun communiqué pour rassurer la population. Le Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Porte-parole du Gouvernement, le Secrétaire d’État chargé de la Gendarmerie, le Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN), le Ministre de l’Administration Territoriale, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Sanaga Maritime semblent étrangement silencieux.  On note juste la descente du sous-préfet de la localité qui a donné quelques injonctions aux populations pour dénoncer toute présence suspente auprès des autorités. Suite à la découverte macabre de Sikoum, les hommes en tenue ont immédiatement lancé une enquête. Une plainte contre X a été déposée à la brigade de gendarmerie de Logbadjeck, et l’enquête est menée sous la direction du capitaine Bakary, commandant de la Compagnie de gendarmerie d’Edéa. Une situation à laquelle s’ajoute de nombreux cas de disparitions non élucidées qui   plonge notre pays dans une psychose en cette année électorale. Affaire à suivre

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