Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a annoncé un recrutement spécial au sein des Forces de défense camerounaises de 1800 commandos. L’année 2025 au Cameroun est assez particulière. Loin du ramdam médiatique sur les élections présidentielles et régionales, l’État voudrait densifier sa dorsale sécuritaire. Ce besoin croissant en effectifs est alimenté par un phénomène préoccupant : les désertions dans les rangs des Forces de défense. Certains soldats quittent les casernes pour émigrer clandestinement.
Le communiqué rendu public le 23 mai 2025 par le Mindef est assez clair sur les conditions de recrutement. Ce processus vise l’intégration de 1800 commandos masculins dans les rangs du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), l’unité d’élite de l’armée de terre. Les épreuves de sélection sont programmées du 12 juillet au 9 août 2025 et se tiendront dans les chefs-lieux des dix régions administratives du pays.
Le niveau minimum académique requis est le certificat d’études primaires (CEP), le First School Leaving Certificate (FSLC) ou tout autre diplôme jugé équivalent. Pour être éligibles, les candidats doivent remplir plusieurs conditions strictes. Ils doivent être âgés de 18 ans au minimum au 1er janvier 2025 et de 23 ans au plus au 31 décembre 2025. Le statut matrimonial est également un critère : seuls les célibataires sans enfant peuvent postuler. Enfin, une taille minimale de 1,66 mètre est exigée pour tous les candidats. Ils doivent aussi être physiquement aptes à subir les épreuves médicales, intellectuelles et sportives prévues dans le processus de sélection.
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