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Droits des femmes menacés ? Djaili Amadou Amal écrit au Ministre d’Etat , ministre de la justice garde des sceaux .

L’affaire Diane Yangwo a suscité une vive indignation au Cameroun, notamment en raison du verdict prononcé le 1er avril 2025. Les féministes et autres personnalités publiques de la gente féminine prennent publiquement position. Djaili Amadou Amal en fait partie. Après avoir partagé le hashtag 52 000 FCFA, PRIX DE LA VIE D’UNE FEMME AU CAMEROUN, elle est passée à la vitesse supérieure.

Le prix Goncourt des lycées à écrit au ministre de la justice, garde des Sceaux en précisant comme
Objet : notre indignation et notre devoir de révolte de femme et Autrice face au jugement rendu le 1er Avril sur l’affaire Diane Yangwo

L’auteure ouvre sa correspondance par cette citation de Françoise Eaubonne <> pour attirer l’attention du patron de la justice.

Le tribunal de grande instance de Bonanjo à Douala a condamné Bekobe Éric, époux de Diane Yangwo, à 5 ans de prison avec sursis et une amende de 52 000 francs CFA pour coups mortels ayant entraîné la mort de son épouse.Ce jugement a été perçu comme une minimisation de la gravité des faits, d’autant que l’autopsie avait révélé des violences physiques ayant causé une hémorragie D’où le tollé général
Le tollé général sur la place publique

La correspondance de Djaili Amadou Amal intervient au moment où la procédure d’appel
La procédure d’appel introduite par les avocats et le ministère public reste attendu pour permettre une requalification des faits et une révision de la peine.

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