Le lancement officiel de la campagne de renouvellement des dirigeants et membres des organes collégiaux de cette instance a permis de comprendre les enjeux de ce processus.
La grande mobilisation effectuée récemment à la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun en présence des responsables centraux de cette organisation et de la tutelle administrative de la CAPEF a posé les bases de cette élection à venir. « L’objectif de cette élection est que les professionnels défendent effectivement les intérêts de leurs collègues de la Chambre d’Agriculture au cours des 5 prochaines années. » Déclare Gabriel Mbairobé, le ministre camerounais de l’Agriculture et du Développement Rural.
Une indication claire du président de la commission électorale nationale lors de son propos liminaire effectué au cours de la cérémonie officielle de lancement de ce processus de renouvellement des membres et dirigeants des organes collégiaux de la CAPEF. Un mois durant, les 17 candidats en lice devront donc battre campagne dans les 360 arrondissements du triangle national afin de présenter leurs différents projets relatifs à un rayonnement plus dynamique des actions mises en œuvre par la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun.
Une campagne de séduction qui se fera sous le contrôle minutieux des membres de la commission électorale dans l’optique de respecter les principes de transparence et permettre aux meilleurs candidats de briguer les prestigieux postes à pourvoir dans les plus 400 bureaux de vote, installés dans les centaines de circonscriptions administratives qui abritent la CAPEF.
Raison pour laquelle la rencontre de Yaoundé a donné le ton du sérieux et de l’importance de cette activité qui a vu la présence des hautes personnalités de l’Etat à l’instar : du gouverneur de la Région siège des institutions Nasséri Paul Béa ; du secrétaire général du ministère de la Communication félix Zogo et de son homologue Annih Grace Bambot, elle aussi en charge du secrétariat général du MINADER. Des présences qui ont de façon certaine relevé cette mobilisation et témoigné de la place stratégique de ce scrutin dans la matérialisation d’un dynamisme plus accru de la CAPEF.
Pour ce faire, la commission nationale électorale a mis les petits plats dans les grands pour permettre au plus de 275 000 inscrits dont 77% d’hommes et 23% de femmes de remplir leur devoir au soir du 12 septembre prochain et de porter en triomphe les différents candidats qui auront conquis leurs cœurs et leurs esprits. Ainsi, la balle est désormais dans le camp des agriculteurs, des éleveurs, des pisciculteurs et mêmes des pêcheurs, principaux électeurs de ce renouvellement des organes collégiaux. Une responsabilité qui devra se faire sur l’ensemble des 10 régions du territoire national avec trois liste au Centre, trois à l’Extrême-Nord, deux au Littoral, trois au Nord et une liste respectivement au Nord-ouest, Sud-Ouest, Ouest, Adamaoua et Est.
Brice Ngolzok
