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Économie : La descente aux enfers programmée de la riziculture

Économie : La descente aux enfers programmée de la riziculture

Le climat délétère  qui règne au sein de la filière riz ne Présage pas des lendemains qui chantent .

Une visite de courtoisie dans  les zones de  Yagoua et  Maga dans l’Extreme Nord du Cameroun permet de prendre la mesure du desastre. La situation n’est pas moins reluisante dans l’Ouest où le riz ndop est cultivé avec beaucoup de bonheur. En Juillet  2019, les beaux discours du gouvernement ont cédé la place à une réalité diffile à supporter.  L’etouffement et l’ensevelissement progressifs de la production locale. L’Association citoyenne de défense des intérêts collectifs  tire la sonnette d’alarme, Dans une tribune publiée le 29 Aout 2019, Marie Pauline VOUFO MAGA   donne un ultumatum aux pouvoirs publics :   » Maintenant que vous avez reussi à nous faire manger du riz 3 fois par semaine, nous exigeons que ce soit du bon riz , le riz camerounais »

Chute libre de la structure charge de la modernisation  du riz  local

La societe d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry),  pierre angulaire de la riziculture camerounaise suffoque. Ses deux  grandes decortiqueuses sont actuellement  en cessation  d’activité. L’absence du marché   pousse la structure à stocker  des milliers de sacs de riz non décortiqués. La decheange de la chaine de valeur agricole est inevitable. Les miliers d’emplois sont en voie de disparition et le naufrage de la production locale est actée. Résultat des courses, le prix de cet aliment ne cesse de connaitre une augmentation sur le terrain et le peuple subi. Que faire pour inverser la tendance?

Les petites solutions de l’État aux problèmes de riz

 Le ministère de l’agriculture et du developpement rural  annonce que les pouvoirs publics comptent accroitre les volumes de production dans la filiere rizicole pour pouvoir mettre sur le marche national , au moins 350000  tonnes de riz blanchit à l’horizon 2023. Le ministère de la jeunesse et de l’education civique annonce la sélection et  l’installation de  530 jeunes dans le village pionnier rizicole de seconde génération de Zina sous l’impulsion  du Plan triennal spécial jeunes. Abdoulaye B reste dubitatif sur ses projets qui ne sont qu’au niveau embryonnaire. Le natif de Garoua attend leur matérialisation pour y croire.

Thierry EDJEGUE

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