Décerné à Otia Vitalis dans « Dead Man’s Whish » l’Ecran du meilleur acteur camerounais créait la polémique dans le 7éme art au Cameroun.

Alain BOMO BOMO est l’un des premiers acteurs qui a poussé son coup de gueule. Il est allé jusqu’à appeler au boycott du Festival Ecrans Noirs : « j’appelle au boycott total du Festival Ecrans Noirs par tous les cinéastes francophones !
Je suis aussi anglophone et le traitement qu’on réserve aux cinéastes camerounais et pire aux cinéastes francophones est insipide, n’est qu’humiliation et condescendance dans la mascarade ou l’agenda cachée selon lequel « il n’y’ a et il n’y’aura jamais qu’un seul cinéaste francophone de tous les temps : le dieu des écrans noirs!
Jusqu’à quand vous allez vous laisser insulter?
Le message est clair, ne me prenez plus dans vos films car je suis la bête à abattre.
Ou alors,
N’y allons plus et N’envoyons plus nos films et faisons savoir notre protestation de masse à l’attention de la primature et de la présidence.
Le festival Écrans noirs est d’utilité public et appartient désormais à l’Etat camerounais.
Au nom de cet Etat, nous avons obligation de dénoncer les actes d’injustices d’intérêts noirs et égoïstes pouvant briser la cohésion sociale
#Comment comprendre qu’au lieu de rendre un vibrant Hommage à un mort qui est meilleur acteur, on lui donne un billet d’avion air maroc pour qu’il parte où avec?
Au ciel?
Si ça, ce n’est pas la sorcellerie, je ne sais ce que c’est !
Sa famille ne peut même pas en bénéficier, juste parce qu’il faut détruire le mythe Alain BOMO BOMO – offishial , le têtu!
Moi je refuse de baisser la tête, de mourir en silence comme ça se fait de génération en génération, d’être complice de cette farce
« À une loi injuste, nul n’est tenu d’obéir »
Une sortie qui laisse la place à de nombreux commentaires. Ayant fait une affaire personnelle , Alain Bomo Bomo ressuscite le vieux débat sur les films anglophones, francophones, de Douala, de Yaoundé ou encore de Buea.
S’appuyant sur ses performances dans « SANS JUGEMENT » ou encore « SMILING MASK » en compétition pour cette édition des Ecrans Noirs, certains médias et autres observateurs lui donnaientt le graal. Néanmoins il faut reconnaître qu’en face il y avait du haut niveau. Le défunt Otia Vitalis a fait sensation dans » DEAD’S MAN WISH » au côté de Ndamo Damarise B . S’il est vrai qu’on pouvait remettre un prix spécial à titre posthume à Otia Vitalis , il est aussi vrai que le jury du Festival Ecrans Noirs ne regarde pas ça. Souverain ; il juge les performances et décerne le prix.