Le dévolu a été jeté sur la catégorie long métrage international à cette 28 édition du festival

Tenu du 19 au 26 octobre 2024, le festival ECRANS NOIRS a connu la participation effective de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC). Les trois critiques de cinema envoyés par la FACC) que sont : Thierry Edjegue (journaliste), président – Dongmo Sopgio (enseignant d’arts cinématographiques) – Christelle Nkou Akoa (enseignante) ont regardé avec beaucoup d’attention les 11 films en compétition. L’éternel problème de la construction de l’histoire s’est encore posé. Le scénario étant un aspect parmi tant semble poser encore quelque petit souci aux scénaristes. La question de la trame narrative, la manière dont l’histoire a respecté les canons du scénario et surtout l’originalité et l’émotion procurées se sont ajoutées aux manquements observés sur la quasi-totalité des films. L’autre observation qu’il faut relever c’est l’approximation dans la mise en scène (choix des décors, composition de l’image…) c’est-à-dire Comment le décor et les personnages ne font qu’un, la manière dont le jeu reste naturel et non artificiel en tenant compte de la démarche artistique. Au finish le jury Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC) à trancher sur film HALF HEAVEN d’Enah Johnscott. Il repart donc avec le Prix de la Critique Africaine – Paulin Soumanou Vieyra.

A la question de savoir ce qui a differencié ce film des autres, le membre du jury, Dongmo Sopgio ,enseignant d’arts cinématographiques dira « Appelé à visionner les 11 films de la catégorie Long métrage international aux fins de déterminee un vainqueur qui remporterait le prix Paulin Soumanou Vieyra de la critique, le jury s’est proposé la grille suivante :
– Construction de l’histoire: …/4
– Jeu d’acteur: …/3
– Mise en scène:…/4
– Son:…/3
– Montage…/3
– Images:…/3
– Total: …/20.
Au bout de 07 jours de visionnage desdits films, et sur la base des critères ci-haut énumérés, HALF HEAVEN d’Enah Johnscott a remporté le prix, à la faveur de l’originalité et la structure saisissante de son histoire, de la savante composition de ses plans, assis sur un jeu d’acteur profond, le tout enveloppé par une musique, un montage et un étalonnage qui étaient l’image-même de la fluidité. »

« Half Heaven » raconte l’histoire de Kizito, un prédicateur égoïste qui se rend à Mboko, un ghetto redouté, pour valider son éligibilité à l’ordination. Pendant son séjour, il est hébergé par Bisona, une prostituée notoire. Leur relation évolue rapidement d’une aide mutuelle à une histoire d’amour. Au fil de son séjour, Kizito découvre que Mboko a une signification plus profonde pour lui, dépassant le cadre de sa mission initiale. Le flim d’Enah Johnscott est reparti avec 4 autres prix durant cette cérémonie de clôture. D’où la joie du réalisateur « Je suis si ému et reconnaissant. Ce n’est certainement pas le meilleur de moi, alors je vais continuer à grandir. Mon secret : je me forme au quotidien. Le cinéma, c’est 95% de travail et 5% de plaisir »
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