C’est l’essentiel de l’information contenue dans l’arrêté conjoint qui fixe le calendrier de l’année scolaire 2022-2023, signé par le ministre des Enseignements secondaires (Minesec) et celui de l’Éducation de base (Minedub).

L’année scolaire 2022/2023 s’annonce particulière au Pays de Paul BIYA. La menace de grève du personnel enseignant. La rareté du manuel du manuel scolaire et l’inflation sur les produits de premières nécessité. La résurgence de la pandémie a covid-19 au Cameroun. Voilà autant écueils qui inquiètent en cette période de retour des classes. A cela s’ajoute une autre complication qui cette fois émane du gouvernement. La limite du nombre d’élève par classe dans les établissement publics.
Carton rouge a la surpopulation des salles de classe
Les effectifs pléthoriques dans les établissements scolaires au Cameroun sont devenus la norme. Dans les villes des grandes métropoles il est presque impossible de voir une salle de classe dans l’enseignement générale avec moins 80 élèves. Les responsables d’établissement brandissaient argument de l’inadéquation entre offre et la demande côte salle de classe. Dès le 05 Septembre 2022 le gouvernement sera catégorique. Il faut 60 élèves par salles de classe. Une mesure contenu dans l’article 14 de ce texte signé ce 19 août 2022. « Sous réserve de l’évolution de l’épidémie à Covid-19, les effectifs de classe ne devront pas déborder 60 élèves par classe » peut-t-on lire Toutefois, le Cameroun a consenti à passer de 50 élèves par classe l’année dernière à 60 cette année, soit 10 de plus.
Les habitudes ont la peau dure
La mesure qui limite a 60 le nombre élèves par classe semble incommoder les établissements privés. Lesquels se plaignent sous cape de ne pouvoir pas atteindre leurs objectifs financiers dans de telles conditions. Car les années passées, plusieurs collèges avaient des effectifs de 100 voir 150 élèves par classe en moyenne. Que dire des établissements publics qui avant la pandémie a la coronavirus avaient des salles de classe de 120 éleves d’où le système de mi-temps instauré. Certains citoyens restent dubitatifs sur le respect de cette mesure . Joseph EKAH fait partir de ceux-là. Il s’interroge sur la faisabilité au regard du timing << Maxi 60 élèves par classe! L’école étant obligatoire, le ministre à juste deux semaine pour construire les salles de classe manquantes. Je sais, c’est rêver d’attendre une cohérence dans les actions dans ce pays.>>
Thierry EDJEGUE