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Extrême-Nord sous tension : des leaders politiques s’insurgent contre les enlèvements attribués à Boko Haram

Tomaïno Ndam Njoya (UDC), Cabral Libii (PCRN) et Maurice Kamto (MRC) ont vivement réagi à l’enlèvement de cinq membres d’une même famille, attribué au groupe Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.

La récente vague d’enlèvements sur le tronçon Kousseri–Maroua, le long de la route nationale N°1, a suscité une forte indignation. Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, a dénoncé l’indifférence du gouvernement face à l’enlèvement d’au moins onze passagers d’un car de transport, dont cinq enfants issus d’une même famille. Il appelle à une reprise en main urgente de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué signé par sa présidente nationale, Tomaïno Ndam Njoya, l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) condamne fermement cet acte et exhorte le gouvernement à communiquer sans délai sur les circonstances de ce kidnapping. Le parti appelle également à un renforcement du dispositif sécuritaire sur les axes routiers des zones à risques.

L’UDC invite les Camerounaises et Camerounais à faire preuve de solidarité face à cette menace, et encourage les leaders communautaires, religieux ainsi que les acteurs de la société civile à soutenir les familles touchées et à dénoncer toute forme de complicité avec les groupes terroristes.

Cabral Libii, président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), s’est exprimé en ces termes :

« Oh mon Dieu ! Cinq enfants kidnappés à Kousseri.
Face à ce type d’horreur, nous arrêtons tout et parlons d’une seule voix, en union des cœurs, et appelons à l’humanité et à la responsabilité pour que ces jeunes vies soient sauvées.
L’État, garant de la protection des citoyens, doit se lever, se tenir auprès de cette famille et faire tout ce qui est possible.
»

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