Difficile de festoyer en période de crise et de grande inflation, de nombreux citoyens tirent le diable par la queue pour résister à cette conjoncture.
Un tour dans la ville de Yaoundé à quelques jours de la célébration de la fête de la nativité permet de constater que c’est pas l’effervescence habituelle. Le gouvernement par le biais du ministre du commerce rassure quant à la disponibilité des produits mais c’est l’argent qui manque le moins. Albertine B , parent nous confie que la vie est dure et les choses sont chères, du coup elle a commencé à préparer ces enfants sur l’éventualité de ne pas avoir des cadeaux cette fin d’année. Côté vêtements , elle affirme qu’ils vont porter ceux de l’année dernière surtout qu’ils sont encore en très bon état. Loin d’être un cas isolé, la situation d’Albertine est identique à la quasi totalité des parents camerounais. L’inflation galopante et l’augmentation du coût de vie ne facilitent pas les choses
Généralement considérées comme des moments de joie et de grande réjouissances, les fêtes de fin d’année 2022 apparaissent chez Bertrand comme une occasion de méditation. « J’ai fait des économie pour bien passer les fêtes de fin d’année mais depuis que j’ai eu vent des multiples changements annoncés sur les prix de certains produits dés janvier 2023, j’ai revue beaucoup de choses. »
Les prix produits de premières nécessités ne cesse de grimper au fur et à mesure qu’on se rapproche du 25 décembre. Que dire des jouets et autres gadgets des enfants en provenance de l’extérieur du pays. Les prix sont passés du simple au double. Car tout le monde évoque le conflit entre la Russie et Ukraine. Bien malin sera le parent qui en cette période réussira le pari d’offrir vêtements et cadeaux à son enfant. Du coup l’anxiété gagne les cœurs des yaoundeens à l’approche de la Noël et de la Saint sylvestre
T.E
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