Fêtes de fin d’année : Quand la famine dicte malheureusement sa loi

Le bas peuple vit une situation dramatique avec l’augmentation sans cesse croissante des prix des denrées alimentaires au fur à mesure qu’on s’achemine vers les fêtes de la nativité et la Saint-Sylvestre

            La batterie des mesures prise par le gouvernement via le ministère du commerce ressemble à des mesurettes. Les commerçants, grossistes et les contrôleurs de prix du ministère du commerce jouent au chat et à la souris dans le marché au détriment du consommateurs. Un doigt accusateur est pointé sur l’exploitation du made in Cameroun

Dans le Nord par exemple, à cause de l’ouverture des frontières au Nigeria qui achète tout à leurs passages, le Camerounais n’arrive plus à vraiment se nourrir.

Dans la localité de Touboro, le prix de l’arachide est passé de 22 000 fcfa en moins d’un mois à 37 000 fcfa le sac. Le prix du soja est passé de 16 000 fcfa à 39 000 fcfa.  Le sac de maïs est passé de 10 000 fcfa à 17000 fcfa.

 Les millards de naira sont déversés aux Aladji pour vider le Nord et ravitailler le Nigeria. Voilà pourquoi tout est chère le l’ail, l’oignon, l’arachide le pistache le soja, le riz local, le mil, ils achètent tout au double du prix voir triple et laisse le Cameroun dans la vie très chère et la famine.

La situation est similaire dans les autres frontières avec le Gabon, la Guinée Equatorial, le Tchad et la RCA. Cette pratique très critiquable amène le Cameroun à se vider et les enchères crée la famine au sein des populations. 

Ajoutons que la hausse des prix des produits alimentaires s’explique aussi par un contexte inflationniste, où les prix alimentaires ont enregistré une hausse de 6,2% à fin septembre 2024, selon l’Institut national de la statistique (INS). D’où l’augmentation des prix des légumes, des pains et céréales, des poissons et fruits de mer, les viandes ainsi que des « lait, fromage et œufs », indique l’organisme en charge de la statistique appliquée au Cameroun.

Que dire de la question du transport des marchandises qui poussent certains commerçants a doubler voir tripler le prix de certaines denrées pour amortir les coûts 

Depuis quelques années, le ministère du Commerce met en place des ventes promotionnelles pendant la période des fêtes de fin d’année. L’objectif principal de ces opérations est de lutter contre la spéculation et la hausse artificielle des prix, qui sont fréquentes en cette période de forte consommation. Les autorités veulent ainsi permettre aux Camerounais d’accéder à des produits de première nécessité à des prix raisonnables, tout en régulant les prix du marché. La réalité sur le terrain est toute autre.

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