En panne d’explications, les responsables en charge sont la cible des critiques acerbes.
La rencontre le 13 Septembre au Palais Rénovation entre le président, le général Brice Clotaire Oligui Nguema et les acteurs du secteur énergétique, notamment les cadres de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon transformé en show télévisuel en dit long. La vidéo de cette réunion fait actuellement le tour des réseaux sociaux et cumule un nombre impressionnant de vues.
Selon les explications officielles, le manque d’eau au niveau des barrages hydroélectrique est à l’origine des délestages d’électricité au Gabon, mais la Société d’énergie et d’eau du Gabon est aussi au cœur des gros scandales de détournement de recettes et de pillage via des sociétés écrans montées par les cadres de l’entreprise. Les délestages d’électricité étouffent et provoquent la colère des populations, qui n’en peuvent plus.
En fin connaisseur du terrain, le président, le général Brice Clotaire Oligui Nguema enfonce le clou dans sa prise de parole. Le chef de l’Etat raconte des anecdotes croustillantes sur la mafia autour de l’eau et l’Energie. Une situation délétère qui se traduit par la prolifération de la sous-traitance dont les résultats sont moins satisfaisants pour les usagers, un retard important accusé dans l’entretien des équipements techniques, l’expansion de la fraude via la mise en place de réformes mafieuses telles que le scandale sur les tickets EDAN, un important retard accusé dans la consolidation de la dette de l’État vis à vis de la SEEG, la faible pluviométrie observée depuis le début de l’année entres autres.
Outre ces manquements observés, le Directeur général de la contre ingérence militaire a dressé le passif de ladite société nationale hérité par le CTRI. Un bilan négatif qui se résume principalement à une vétusté des installations et un manque criard d’entretien des équipements techniques.
Déterminé à apporter des solutions pérennes à la crise énergétique qui perdure depuis des décennies, le Chef de l’État et son équipe ont pris des mesures urgentes. Il s’agit notamment de la refonte de l’organisation de ladite structure et la mise en place d’une administration provisoire ainsi qu’une nouvelle grille salariale revue à la baisse. A cela s’ajoutent également la dotation de 132 transformateurs, 31 groupes électrogènes, un montant de 100 milliards, 22 500 compteurs, 30 forages industriels, ainsi que la mise en place d’une centrale électrique flottante et l’adoption du plan transfo 2025.
Les habitants de Libreville, capitale du Gabon, désemparés qui vivent au rythme des coupures électriques et de délestages récurrents espèrent qu’avec l’intervention de la présidence, l’énergie électrique sera de retour et que l’eau couler dans leurs robinets. Précisons que depuis la survenue de ces catastrophes énergétiques, les groupes électrogènes étaient devenue la mode. Seul bémol ils ne sont pas à la portée du gabonais moyen
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