Focus Média Afrique

Kenya : Année scolaire blanche, et ouverture des frontières!

année scolaire blanche au kenya

Pris dans le dilemme, Uhuru Kenyatta fait le choix de l’économie. Pour son huitième discours à la nation depuis le début de la pandémie, le président kényan a décidé de largement rouvrir le pays afin de laisser l’activité reprendre, en annonçant au passage une année scolaire blanche pour les élèves et étudiants.

En effet, Le gouvernement kényan a déclaré la rentrée scolaire 2020 nulle. Le ministère de l’éducation du pays a informé qu’il n’y aura pas d’examens nationaux, et tous les élèves et étudiants vont reprendre leur classe actuelle pour la rentrée scolaire 2021.

Pourtant, ce mardi 7 juillet, le président Uhuru Kenyatta a pour sa 8è sortie depuis la pandémie, annoncé la réouverture des frontières Kényanes. Il a affirmé qu’il s’agissait d’une volonté de redresser l’économie du pays, déjà paralysée par la COVID-19 qui a imposé un confinement total dans plusieurs pays et partiel dans d’autres parmi lesquels le Kenya.

Le chef de l’État a estimé que le pays n’était pas prêt à 100%, mais qu’il l’était suffisamment pour permettre une relance. Pendant trois semaines, l’évolution de l’épidémie va être suivie de près et si la situation se détériore à nouveau, Uhuru Kenyatta a prévenu qu’il faudrait reprendre le confinement.

Le dilemme était délicat. Le pays vient de passer la barre des 8000 malades, battant à plusieurs reprises le record de cas quotidiens. Mais en face, le Kenya voyait son économie dérailler avec des prévisions de croissance divisées par deux. Uhuru Kenyatta a donc choisi la relance, tout en maintenant certaines barrières. Le couvre-feu ainsi que les limites imposées aux bars, restaurants, enterrements, mariage sont maintenues pour un mois. Le président a toutefois appelé chaque Kényan à une prise de conscience.

Il leur a demandé de ne pas se relâcher, de maintenir les mesures d’hygiènes mais aussi de repenser l’économie du pays alors que les Kényans vont devoir apprendre à vivre avec le coronavirus.

Quitter la version mobile