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Tchad-Cameroun : La communauté Tchadienne au Cameroun porte le deuil

Tchad-Cameroun : La communauté Tchadienne au Cameroun porte le deuil

Tristesse et consternation, continuent d’animer la communauté tchadienne au Cameroun. Le décès du président Idriss Déby est encore frais en mémoire, telle une plaie béante.

Le président de République du Cameroun, Paul Biya, s’est montré comme un second père pour le peuple tchadien vivant dans son pays. Un instant après l’annonce du décès du président Déby, un léger dispositif sécuritaire sera déployé autour de l’ambassade du Tchad à Yaoundé. Preuve d’un souci de sécurité, envers le peuple frère et ami.

Une ambiance de recueillement et de deuil à la communauté Tchadienne au Cameroun

Lieu indiqué pour le peuple tchadien, leur ambassade à Yaoundé a fait office de maison de deuil. Il faut rappeler que depuis l’annonce du décès, aux jours même des obsèques, l’ambassade ne désemplissait pas. Une ambiance de deuil s’était emparée des lieux. Les ressortissants tchadiens se retrouvaient, pour se recueillir et partager leur tristesse entre compatriotes.

Le chef de la communauté tchadienne, malgré le choc a pu se confier à la presse. Dans son propos, l’on pouvait comprendre la douleur d’un peuple abattu.  » Les gens me demandent ce qui s’est passé, car c’est notre père qui est parti ». Ne sachant quoi répondre, il fondait simplement en larmes. Son téléphone ne cessait de sonner, avec pour unique sujet d’échanges, le décès du président Déby.

Témoignages

Des agapes se multiplient à l’endroit de l’illustre disparu. Rencontré dans les rues de Yaoundé, chaque tchadien y va de ses émotions pour traduire son ressenti. Pour certains, le président Déby, était un chantre de la paix. Il était pour d’autres un bâtisseur et grand combattant du terrorisme. De l’avis d’un étudiant Tchadien à l’ENAM, à Yaoundé :  » le président Déby, était un panafricain de souche ».

La perte d’un homme d’un tel acabit, relève de l’inconsolable. Caleb jeune tchadien, le traduit à suffire dans son propos. Il confie alors :  » je suis triste, je ne saurais me réjouir de sa mort, car il perd sa vie en voulant protéger le Tchad». Pour renchérir son propos, il ajoute :  » seule la paix au Tchad pourra honorer la mémoire du Maréchal » . Pour hisser au panthéon des grands hommes de l’histoire du Tchad, un livre d’or a été ouvert à l’ambassade du Tchad à Yaoundé.

DONALD ARMEL OMOLOBINA

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