Au 24 juin 2025, le Cameroun comptait près de 31 femmes et filles tuées dans des circonstances tragiques. Une situation alarmante, d’autant plus que les bourreaux et assassins présumés ne sont pas systématiquement poursuivis. Les multiples appels à l’aide lancés par la société civile semblent être restés sans suite.
Mais l’horizon commence à s’éclaircir. Le vendredi 20 juin 2025, le Collectif STOP FÉMINICIDES 237 a pris part à une session d’échanges de la Commission des Affaires Culturelles et Sociales de l’Assemblée nationale. Cette rencontre a été présidée par la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, qui a présenté un exposé sur la condition des femmes et des filles au Cameroun.
Les parlementaires ont alors interrogé et interpellé le Ministère, formulant des contributions et propositions concrètes. Ils ont exprimé leur vive inquiétude face à la gravité du phénomène, et réaffirmé leur engagement à combattre ce fléau qui fragilise les fondements de la société camerounaise.
Avec le soutien du Collectif STOP FÉMINICIDES 237, des résolutions ont été adoptées pour une meilleure protection des femmes. Parmi elles :
- L’adoption d’un code de la famille renforçant le rôle des femmes dans la sphère familiale
- La reconnaissance pénale du féminicide
- La prise en charge des enfants des victimes
- L’abrogation des lois discriminatoires envers les femmes
- La création de tribunaux spécialisés dans les violences intra-familiales
- La prévention par l’éducation et la lutte contre les contenus sexistes et dégradants dans l’espace public
Cette rencontre au Parlement a été l’occasion de rappeler aux pouvoirs exécutif et législatif une réalité criante : au Cameroun, les femmes et les filles sont en danger. Lutter contre les féminicides n’est plus une option, c’est un impératif. Le plaidoyer du Collectif STOP FÉMINICIDES 237 s’inscrit dans cette dynamique, en soulignant l’urgence de protéger les femmes et de mettre fin aux violences qui les ciblent.
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