Un tribunal de la capitale malienne Bamako a condamné, vendredi, 15 terroristes présumés à la peine de mort, ont rapporté des médias maliens et occidentaux.
Selon le média en ligne « maliweb », les 15 terroristes sont accusés d’avoir mené des attaques près des frontières burkinabè et ivoirienne, dans le sud du Mali. Sur les 15 accusés, seuls trois étaient présents à l’audience, dont Souleymane Keita, un des chefs du groupe armé Ansare Dine, a précisé le média, rappelant que l’intéressé avait été arrêté en 2016.
Souleymane Keita et ses compagnons sont accusés entre autres de « terrorisme, de détention d’armes de guerre, et d’assassinats ».
La condamnation à mort des 15 présumés terroristes intervient quelques semaines après la libération du chef de l’opposition malienne Soumaila Cissé et de l’otage française Sophie Pétronin, obtenue en échange de celle de plusieurs dizaines d’autres terroristes présumés, d’après des médias maliens et occidentaux.
Depuis 2012, le Mali fait face au phénomène du terrorisme avec la présence de plusieurs groupes armés liés à Al-Qaïda et à l’État islamique.
Au départ basés dans le nord du pays, ces groupes se sont dispersés dans le centre et le sud du Mali, sous la pression des forces étrangères et de l’armée malienne.