La junte au pouvoir au Mali depuis trois semaines a lancé samedi 5 et dimanche 6 septembre, sous le regard attentif de la communauté internationale, une vaste consultation avec les partis et la société civile, sur la transition censée ramener les civils à la tête du pays. Une consultation qui a connu de nombreuses propositions faites par les délégués, et qui va se poursuivre cette semaine.
Un comité d’experts international,
Un comité d’experts est dirigé par Diarra Fatoumata Dembélé, ancienne juge à la Cour pénale internationale (CPI). Il est composé de 20 membres, dont des juristes, des constitutionnalistes et des universitaires, tous de nationalité malienne.
En effet, un workshops de cinq groupes d’ateliers sera tenu à Bamako :
-Dix rencontres seront organisées dans des localités intérieures.
Le centre de la question serait de savoir combien de temps va durer la transition militaire?
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey vient de réitérer sa demande à ne pas dépasser les douze mois ( 12 mois) de transition. Mais aux dernières discussions à Bamako et l’intérêt de la transition se portait à plus d’une année.
D’autres sous-groupes du comité d’experts ont traités la question dans une feuille de route sur une transition, de la gouvernance, l’examen des profils des personnalités proposées devraient être portés sur la tête de liste d’institution.
A qui va t elle profitée cette transition ? Nous rappelons que la France a demandé une transition rapide vers un régime civil malien.
Suite au coups d’état du 18 août dernier, le colonels Assimi Goïta et chef de la junte Malienne avait prévu avec ses membres une première tentative de concertation » Rapide » pour la transition.
Mais celle-ci c’était soldée par un échec sur fond qui s’était transformé en conflit avec le mouvement du 5-Juin, l’un des principaux artisans de la contestation contre l’ex président IBK.
Par Martial SOP