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origine du Covid-19: La Chine demande des enquêtes

Les autorités de la République populaire de Chine, par le biais du Bureau d’information du Conseil d’État, ont exprimé la nécessité que l’enquête de la branche locale de l’OMS sur l’origine de la deuxième phase du nouveau Coronavirus soit politiquement détachée ainsi que ses résultats.


L’annonce a été faite le jeudi 22 juillet 2021, lors d’une conférence de presse animée par des officiels et experts chinois à Pékin. La Chine souhaite donc que l’étude sur la recherche des origines soit débarrassée de toute interférence politique, qu’elle soit exclusivement scientifique afin d’améliorer l’étude qui sera menée dans d’autres pays et régions du monde.


Selon Zeng Yixin, Vice-ministre de la Commission nationale de la santé (CNS), les résultats de cette tabulation conjointe résisteront longtemps à l’épreuve du temps. En effet, tous les doigts accusateurs ont été pointés vers la Chine depuis l’apparition de ce qui est connu aujourd’hui la comme étant la pandémie du COVID-19.
Il a ajouté que le projet de l’OMS de se concentrer sur des fuites de laboratoire supposées est une sorte de manque de respect pour le bon sens, et de l’arrogance à l’endroit de la science. Il a réaffirmé qu’il n’y a jamais eu d’incident de fuite depuis que ce laboratoire est entré en service en 2018. À ce propos, il a déclaré que la Chine ne pouvait pas accepter la version actuelle de la deuxième phase de l’enquête concernant l’origine dudit virus. Pour lui, le plan a été compromis par des manipulations politiques et des faits scientifiques non pris en compte. En outre, le Vice-ministre de la CNS a également rejeté les allégations selon lesquelles trois travailleurs auraient été infectés au laboratoire de Wuhan à l’aube de la pandémie.


Dans cette optique, les responsables estiment que la vérité sur l’origine du COVID-19 serait découverte si la recherche était menée à plus grande échelle dans d’autres pays et régions. Par conséquent, des études d’épidémiologie moléculaire, l’identification des réservoirs animaux et des hôtes intermédiaires devraient être menées, en particulier dans les régions où les chauves-souris sont présentes.


D’après les rapports, « la région qui a signalé les premiers cas n’est pas nécessairement celle où le virus est passé des animaux aux humains ». Il existe donc une possibilité de transmission par train froid, comme l’a déclaré Wang Chen, membre de l’Académie chinoise d’ingénierie.


En résumé, l’étude conjointe qui sera menée par l’Organisation mondiale de la santé et la Chine vise à établir la vérité, c’est-à-dire à connaître la véritable source du COVID-19. Rappelons que, l’OMS et la Chine ont signé un accord en juillet 2020, après quoi une équipe d’experts internationaux de l’OMS a atterri à Wuhan le 14 janvier 2021.

Gilles Noubissie

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