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politique : Du sang militaire en holocauste dans le NoSo

politique : Du sang militaire en holocauste dans le NoSo

C’est une semaine sanglante qui aura marqué le quotidien des populations du nord-ouest, l’une des deux régions anglophones en guerre.

La crise dite anglophone, continue de faire des morts. Il faut dire que, les actions terroristes menées par les sécessionnistes, n’épargnent aucune catégorie sociale. Forces de maintien de l’ordre ou civils, ces derniers s’en prennent à tous. Si un Camerounais décédé est un mort de trop, la région du nord ouest aura connu ces derniers jours, une véritable hécatombe. Les militaires tombés, sous les mailles de ces hommes sans foi ni loi, se comptent par milliers désormais.

Massacre sévère

 » La nuit de dimanche à lundi 13 septembre 2021, sept militaires ont été tués dans la zone de kumbo », selon le gouverneur de la région du nord-ouest, Adolphe Lele l’Afrique. Un chiffre qui permet tout au moins, de mesurer la gravité de la situation dans les régions nord-ouest et sud-ouest du pays (NoSo). C’est d’ailleurs un qui sur deux jours portait le nombre de morts à onze, côté militaire. 3 postes militaires avaient été attaqués, à savoir : Kambé, Noni et Ndu.

Autant de morts, mais pas assez pour calmer la soif des ambazoniens. Jeudi 16 septembre 2021, ceux-ci ont frappé provocant ainsi la mort d’une dizaine de militaire. L’axe entre Bamessing et Sabga dans l’arrondissement de Ndop, a été le théâtre des exactions sécessionnistes ayant coûté la vie aux militaires. D’après le maire de la localité :  » La patrouille de l’armée composée de deux blindées, a été visée par des engins explosifs et des lance-roquettes » . C’est à travers des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, que les séparatistes ont revendiqué l’attaque ayant causé la mort des 10 militaires du bataillon d’intervention rapide (BIR).

Il faut rappeler que, depuis le début du conflit dans le NoSo en novembre 2016, l’on dénombre près de 3500 morts, dont 1200 côtés forces de maintien de l’ordre. L’on ne saurait manquer de citer les 700 000 personnes forcées à fuir ces régions, selon les ONG humanitaires. Toutefois, il faut souligner l’urgence qu’il y’a de stopper cette hémorragie.

DONALD ARMEL OMOLOBINA

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