Le mois de mars est celui qui sonne le début de l’année législative au Cameroun, en 2022, il s’annonce particulier avec de nombreux défis.
Les us et coutumes parlementaires au Cameroun voudrais qu’ au mois de Mars de chaque année la tradition soit respectée. Celle qui voudrait selon les textes que le bureau d’âge préside aux destinées du perchoir en attendant l’élection du bureau et des différents membres de commissions spécialisées de l’assemblée national. L’actualité de la chambre basse du parlement semble avoir créé un climat délétère. Des camps se sont formés au sein de la majorité , cette guerre de tranchée peux-t-elle entaché le bon déroulement des travaux de cette session ? Difficile d’y répondre seul le temps nous le dira.
Le dilemme Gaston KOMBA
Sa suspension de signature et puis son éviction continue de faire les choux gras de la presse sans pour autant laisser indifférent les élus du peuple. Les plus courageux ont fait des sorties pour mieux clarifier leurs position et reconnaitre le travail remarquable abattu par l’ancien secrétaire général. Quoique limogé son ombre continue de planer sur l’administration de l’assemblée nationale. Au parti au pouvoir RDPC aucune sortie officielle n’a été enregistré sur la question a part quelques passages a titre personnel de quelques militants dans les émissions et autres débats publiques. Le cas Komba apparait comme une véritable épine dans la chaussure de l’administration du renouveau.
La grève des enseignants
L’arrêt de travail après plusieurs mises en garde des seigneurs de la craie hypothèque l’avenir de la nation. Muet face a ce spectacle hallucinant le gouvernement semble procéder par des méthodes peu orthodoxes pour intimider les enseignants qui crient leur mal être. Formé et façonné par les pédagogues, les députés sont attendus au tournant pour sauver ce qui encore l’être de l’année scolaire 2021-2022. Votant des lois , une dérogation spéciale peut être donné au président de la république pour épurer une partie des 180 milliards que réclame ce corps social. C’est peut-être que à quoi sert la fameuse ligne 94.
L’augmentation du cout de vie
La Can totalEnergies 2021, s’est achevée sous un goût très amère pour le bas peuple. Au lendemain de la finale, le prix du pain avait soit augmenté ou le grammage revue a la baisse. Que dire du riz, l’huile , le savon et autres outils de premières nécessites qui sont passé du simple au double alors que le train de vie de l’Etat lui reste intact. Le peuple attend de ses élus une veritable révolution pour mieux endiguer cette flammée des prix.
La promotion du « MADE IN CAMEROUN »
Loin d’être un slogan creux, le « made in Cameroun » prend du terrain. A la dernière édition du salon Promote, il figurait parmi les innovations. Tout un espace a d’ailleurs été aménagé pour présenter aux visiteurs le « KNOW HOW » du pays de Rigobert SONG. Lieu par excellence où se prenne les décisions qui impactent la nation, l’assemblée nationale doit prêcher par l’exemple. Le président du GIGAM lors de sa derniere visite en plénière spéciale regrettait le fait qu’on lui serve du jus indien dans un salon feutré du bureau de l’assemblée. Le « Made in Cameroun » doit être perçu par tout et encourager par les députés pour une meilleur acquisition de la SND 20-30 par les entreprises privées locales .
Thierry EDJEGUE
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