Focus Média Afrique

politique : Le renouvellement des organes en casses au RDPC

politique : Le renouvellement des organes en casses au RDPC

Depuis le début des opérations de renouvellement des organes de base au sein du Rassemblement Démocratique Du Peuple Camerounais (RDPC), l’on observe une violence non loin des actes terroristes.

Le parti des flammes, a toujours été présenté comme le fleuron de la démocratie au Cameroun. C’est autour des slogans de patriotisme que, le RDPC aura bâti sa notoriété politique. Il faut rappeler que lors d’un discours du président national de ce parti en 2004 à Monatele, il déclarait :  » Je m’étais engagé… À consolider notre démocratie, notamment en garantissant une meilleure participation des citoyens à la vie publique » . Il faut par là comprendre les idéaux de base, auxquels le président Biya, attache du prix. Seulement, l’on se demande bien, ce qu’est devenu ce guide d’éthique politique, pour les militants du RDPC.

Violences assez graves.

Avec le renouvellement des organes de base du RDPC, l’expression populaire :  » Ne pas mettre les organes », a perdu son sens. L’émotion a pris le dessus sur la raison. L’on observe çà et là, des attitudes de nature à dévoyer des intérêts inavoués de certains militants. Si non comment comprendre, ces attitudes assez violentes ?

C’est à feu et à sang, que se déroulent les opérations de renouvellement des organes de base du RDPC. L’on se souvient encore, du trouble à l’ordre public, orchestré par ceux-ci du côté de Kon yambeta, dans le Mbam et Inoubou. Des militants avaient érigé des barrières sur la voie publique, empêchant la circulation sur l’axe routier menant à l’ouest. À côté de ce scandale, c’est une arme à feu qui a été brandi, par un militant à Elig Mfomo, région du centre.

À l’ouest, Eric Niat, maire de Bagangté a vu ses quartiers généraux fétichés. Non loin de ces pratiques peut orthodoxes, l’on a assisté à l’incendie de la résidence du sous-préfet de Bengbis dans le sud, faisant de lui un sans abri. Il lui a été fait dit-on, le reproche d’avoir validé l’élection de celui qui n’avait pas été choisi par les urnes. Et donc le non respect du choix des populations. Face à cet état des choses, il est clairement établi que, le parti au pouvoir, donne le ton face à un peuple assoiffé de changement.

Silence des autorités.

Malgré l’indignation de certains leaders politiques, les autorités sont silencieuses. Il faut pourtant rappeler que, la résidence d’un sous-préfet, est un bien public. Barrer la route, est un acte qui restreint la liberté d’aller et de venir des citoyens; l’atteinte à l’intégrité physique des personnes, ou des pratiques de sorcellerie, ces actes sont condamnables par la loi en vigueur au Cameroun. Si la politique est l’art de diriger un peuple, il est question d’interpeller les autorités, afin de rétablir l’honorabilité du Cameroun. Ceci en faisant répondre à ceux qui posent des actes pareils, devant la justice. Toutefois, les populations, espèrent que le slogan,  » force reviendra à la loi », du président Biya, sera honoré.

DONALD ARMEL OMOLOBINA

Quitter la version mobile