
La 8ᵉ Concertation Nationale entre Elections Cameroon (ELECAM) et les acteurs du processus électoral s’est tenue le 11 septembre 2025 au Palais des Congrès de Yaoundé, dans une atmosphère empreinte de cordialité et de responsabilité. Ce cadre d’échange a permis aux participants, venus de divers horizons de la vie nationale, de réfléchir collectivement aux enjeux du scrutin présidentiel prévu le 12 octobre prochain.

Au fil des quatre ateliers thématiques, des recommandations pertinentes ont été formulées, des pistes d’amélioration réalistes identifiées, et une compréhension commune des défis et opportunités du moment approfondie.

Ces travaux ont abouti à une déclaration forte du président du Conseil Électoral :
« Permettez-moi, à ce stade, de réaffirmer solennellement l’engagement indéfectible d’Elections Cameroon à organiser, en toute impartialité, une élection présidentielle inclusive, transparente, crédible et apaisée. »
Neutralité, professionnalisme et cadre juridique
En sa qualité d’organe chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision du processus électoral et référendaire, ELECAM a réitéré son attachement à la neutralité, à l’objectivité et au professionnalisme à chaque étape du processus.
Un code de bonne conduite a été adopté et signé par l’ensemble des participants, marquant un engagement collectif en faveur d’un climat électoral serein. Le Conseil Électoral, en étroite collaboration avec la Direction Générale des Élections, s’est engagé à veiller au strict respect du cadre juridique en vigueur, notamment :
- La sécurisation du matériel et des opérations électorales ;
- La consolidation d’un climat de confiance entre tous les intervenants du processus.


Vers une dynamique renforcée
À l’issue de cette concertation, les acteurs et partenaires du processus électoral se sont dits satisfaits des résolutions prises. Parmi celles-ci : le renforcement de la collaboration entre les parties prenantes, l’établissement d’un consensus rationnel et sincère, et la mise en œuvre de mécanismes de transparence et de contrôle du processus électoral (dépouillement, observation, publication des résultats dans les bureaux de vote, fonctionnement des commissions électorales, etc.).
L’adoption du code de bonne conduite apparaît ainsi comme une garantie d’une atmosphère apaisée et constructive avant, pendant et après l’élection présidentielle du 12 octobre.
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